Le collectif Soulager mais pas tuer a lancé une campagne nationale intitulée “Je vis donc je suis”. Cette campagne vise à sensibiliser les citoyens et le gouvernement à l’importance de la dignité de la vie humaine jusqu’à son terme naturel. Elle répond également à la proposition d’une “aide active à mourir” avancée par la Convention citoyenne sur la fin de vie.
Le collectif Soulager mais pas tuer, qui réunit des soignants, des personnes handicapées et des citoyens, s’inquiète de l’annonce d’un projet de loi sur la fin de vie par le président de la République. La campagne, matérialisée par des affiches et des tracts, invite les citoyens à regarder au-delà des vulnérabilités apparentes et à manifester la solidarité dont la société doit faire preuve auprès des plus fragiles.
Dans cette optique, des chaines humaines se sont formées dans 40 villes de France pour dire non à l’euthanasie et au suicide assisté. Le collectif Soulager mais pas tuer demande au gouvernement de prendre en compte en priorité les carences soulignées par la Convention pour accompagner toutes les personnes notamment par un accès aux soins palliatifs pour tous, sans abdiquer le principe protecteur de l’interdit de tuer.
Philippe Pozzo di Borgo, parrain du collectif, dont la vie a inspiré le film Intouchables, rappelle que « L’euthanasie reflète une collectivité qui se délite et démissionne ». Le collectif demande également la généralisation de l’accès aux soins palliatifs et à la lutte contre la douleur partout en France, ainsi qu’une opposition ferme à toute forme de suicide assisté ou d’euthanasie et à la stigmatisation de certaines maladies ou handicaps.
Enfin, le collectif Soulager mais pas tuer appelle à faire de la lutte contre la mort sociale des personnes handicapées et de nos aînés une grande cause nationale impliquant toutes les générations. L’urgence est donc de protéger la dignité humaine jusqu’à son terme naturel et de mettre en place des solutions concrètes pour accompagner les personnes en fin de vie.
