Emmanuel Bichot, président du Groupe Agir pour Dijon, et Laurence Gerbet, vice-présidente du même groupe, estiment que le maire de Dijon a une curieuse conception de la démocratie et ne tolère pas la contradiction. Ils affirment que le maire ne pourra pas les faire taire. Le groupe Agir pour Dijon s’interroge sur la situation de conflit d’intérêts d’une de ses adjointes en raison de l’apparente interférence entre ses intérêts privés et ses fonctions publiques. Ci-dessous le communiqué de presse du Groupe Agir pour Dijon :
Communiquer de presse :
Le maire de Dijon a une drôle de conception de la démocratie et ne supporte pas la contradiction, mais il ne nous fera pas taire ! Pourquoi tant d’agressivité dans sa réaction au dernier communiqué de presse du mouvement Agir pour Dijon ?
Nous ne pouvons que nous interroger, à juste titre, sur la situation de conflit d’intérêts d’une de ses adjointes, du fait de l’interférence apparente entre ses intérêts privés et ses fonctions publiques.
Cette interrogation est parfaitement fondée au vu de la situation de l’adjointe au commerce et à l’artisanat, désignée au conseil d’administration de la société publique locale chargée d’exploiter le parc des expositions et des congrès de Dijon, acteur important du tourisme d’affaires, dès lors que celle-ci est également chargée à titre privé du développement d’un grand groupe hôtelier dijonnais.
Nous regrettons également que sa déclaration d’intérêts auprès de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) soit trompeuse, en laissant penser que ce contrat privé aurait pris fin en septembre 2020 alors que ce n’est manifestement pas le cas.
La loi de 2013 relative à la transparence de la vie publique indique que « les personnes titulaires d’un mandat électif local exercent leurs fonctions avec dignité, probité et intégrité et veillent à prévenir ou à faire cesser immédiatement tout conflit d’intérêts. ».
Le maire de Dijon ferait mieux de prévenir tout risque de conflit d’intérêts, inhérent quoi qu’il en pense à cette situation, plutôt que de vouloir faire taire ses contradicteurs.
Il parle de recours, en assénant des contre-vérités. Nos recours ont toujours été conclusifs. Le maire et président de la métropole a été contraint à plusieurs reprises de modifier ses délibérations pour se mettre en conformité avec la loi : vote du compte administratif, fixation des tarifs Divia, propriété du pôle public de la CIGV, bail pour la mosquée de la Fontaine d’Ouche, contrat avec GL Events pour l’exploitation du parc des expositions et des congrès de Dijon notamment.
La légalité du contrat de cession de l’ancien hôpital général à Eiffage n’a jamais pu être jugée, du fait du refus du maire de transmettre la version signée. Le juge l’a néanmoins requalifié en contrat de droit public.
Par ailleurs, un des adjoints au maire a été débouté d’une plainte en diffamation, suite à nos propos sur les responsabilités du maire dans les événements survenus aux Grésilles.
Le maire de Dion peut toujours répondre par des attaques personnelles ou des menaces implicites, il ne nous fera pas taire !
Mouvement Agir pour Dijon
Emmanuel Bichot, président, Laurence Gerbet, vice-présidente