Le samedi 22 avril 2023, environ 250 motards se sont réunis pour manifester contre le contrôle technique des motos entre Dijon et Chenôve. Cette manifestation avait pour but de faire entendre leur voix face à une réglementation qui leur semble injuste et inutile.
Le cortège a débuté à 13h30 devant le Zénith de Dijon, empruntant ensuite les avenues de Langres et du Drapeau, avant de passer par le centre-ville de Dijon et de s’arrêter devant la préfecture de Côte-d’Or. Les manifestants ont ensuite pris la direction de Wilson et du boulevard Kennedy pour finalement arriver devant le centre de contrôle technique Dekra à Chenôve.
L’objectif de cette manifestation était de faire comprendre aux autorités que le contrôle technique moto n’était pas une mesure nécessaire. Les motards estiment que cette réglementation est inadaptée et coûteuse, et qu’elle ne contribue pas à améliorer leur sécurité sur la route. Ils estiment que les motards sont des usagers de la route responsables qui prennent soin de leur moto et que le contrôle technique ne ferait que leur ajouter des contraintes inutiles.
Lors de la manifestation, des prises de parole ont eu lieu pour rappeler les revendications du mouvement, et cela s’est notamment produit devant la préfecture de Côte-d’Or. Les manifestants ont déployé une banderole avec l’inscription « Occupez-vous des routes, on s’occupe de nos motos », soulignant leur conviction que les motards sont des usagers de la route responsables.
Par cette journée de mobilisation, la FFMC dénonce la décision du Conseil d’Etat de contraindre le gouvernement à relancer l’application du contrôle technique pour les deux et trois-roues. Opposée au contrôle technique, la Fédération considère que « le gouvernement peut encore faire droit à la possibilité, ouverte par la directive européenne 2014/45 sur le contrôle technique, de déroger au contrôle technique par l’instauration de mesures alternatives plus à même d’améliorer tant la sécurité que la performance environnementale des deux-roues motorisés. ».
Le gouvernement, lui, ne s’est toujours pas prononcé concernant la date d’entrée en vigueur de la mesure.