Le groupe Agir pour Dijon, par l’intermédiaire d’Emmanuel Bichot, a publié un communiqué de presse le 12 avril 2023 affirmant que Nadjoua Belhadef, adjointe en charge du commerce et de l’artisanat de la ville de Dijon et vice-présidente de Dijon Métropole, travaillait également pour un grand groupe hôtelier dijonnais en tant que chargée du développement et de la communication depuis septembre 2019. Le groupe Agir pour Dijon a accusé Nadjoua Belhadef d’être en conflit d’intérêts en siégeant au conseil d’administration de la nouvelle société publique locale (SPL) qui gère le parc des expositions et des congrès de Dijon. Selon une information du Bien Public, Nadjoua Belhadef a confirmé travailler toujours pour Welcome Dijon Hôtels en plus de ses mandats mais être passée à mi-temps depuis sa nomination en tant que vice-présidente de Dijon Métropole en septembre 2021.
Le Bien Public a rapporté que la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) a confirmé que Nadjoua Belhadef aurait dû mettre à jour les dates d’exercice de son activité professionnelle. Bien que passer à mi-temps ne soit pas considéré comme une modification substantielle, sa nomination en tant que vice-présidente nécessite une nouvelle déclaration. Selon les règles de la HATVP, dans le cas d’une déclaration initiale, le ou la déclarant(e) doit indiquer les activités exercées au jour de l’élection ou de la nomination et au cours des cinq années précédentes.
Le Bien Public a également rapporté que la HATVP examinait chaque signalement qu’elle recevait pour leur donner une suite appropriée, mais qu’elle ne pouvait pas fournir plus d’informations sur la situation de Nadjoua Belhadef à ce stade. En réponse aux accusations d’Emmanuel Bichot, François Rebsamen a déclaré, selon Le Bien Public, que Monsieur Bichot était un habitué des suspicions et que cela était de la politique de bas étage et un faux problème.
Ce que nous retiendrons de ce nouvel épisode, c’est que Nadjoua Belhadef a fait une déclaration à la HATVP qui, de fait, n’était pas correcte. Espérons qu’elle fasse les choses correctement au sein du conseil d’administration de la nouvelle société publique locale (SPL) qui gère le parc des expositions et des congrès de Dijon, du moins si elle y reste. Cela reste à voir dans le prochain épisode.