L’inauguration de la légumerie Dijon Métropole ce jour marque une avancée significative dans le projet de transition alimentaire Prodij. François Rebsamen, Maire de Dijon, et Marie-Guite Dufay, Présidente du Conseil Régional de Bourgogne-Franche-Comté, ont honoré l’événement de leur présence, soulignant ainsi l’importance de cet équipement pour l’alimentation durable au niveau local.
Une légumerie est un atelier de préparation dédié aux légumes. Les produits, cueillis directement dans les champs, y sont lavés, épluchés, découpés et conditionnés avant d’être envoyés vers les cuisines de restauration collective. Dans le cas de Dijon Métropole, la légumerie servira en premier lieu la cuisine centrale de la ville, qui prépare en moyenne 8 000 repas par jour, principalement pour les 47 restaurants scolaires de Dijon.
L’atelier permettra un meilleur contrôle des produits utilisés pour l’alimentation collective. Les légumes “prêt à l’emploi” ou “prêt à consommer” proviendront d’un circuit court, évitant les intermédiaires. Cela garantit une consommation plus qualitative et une rémunération juste pour les producteurs. De plus, la légumerie Dijon Métropole a été conçue pour évoluer. Elle commencera par traiter entre 200 et 400 tonnes de légumes par an, mais elle a le potentiel d’augmenter progressivement sa capacité de production, jusqu’à 2 000 tonnes par an.
Pour garantir la qualité de ses produits, la légumerie travaillera avec des producteurs locaux, des groupements d’agriculteurs et des grossistes spécialisés de la région Bourgogne Franche-Comté. La priorité sera donnée aux fruits et légumes issus de l’agriculture biologique (AB), dans un souci de protection des terres nourricières et d’encouragement à des pratiques agricoles raisonnées.
Philippe Lemanceaux, Conseiller municipal et vice-président de Dijon Métropole en charge de la transition alimentaire, résume parfaitement la philosophie de ce projet : “Grâce à cette légumerie, nous maîtriserons mieux les produits que nous consommons, du champ à l’assiette, sans intermédiaire. Et cela profite à tous : à nos enfants qui mangent des produits de qualité, à nos producteurs qui trouvent une juste rémunération, et à tout notre territoire qui valorise une agriculture raisonnée, locale et respectueuse de son environnement. C’est tout le bénéfice d’un système global et vertueux tel que ProDij.”


