L’UIMM Côte-d’Or et les principales organisations syndicales, la CFDT, la CFE-CGC, la CGT, FO et l’UNSA, ont récemment signé un accord crucial visant à mettre en place des mesures urgentes en faveur de l’emploi et de la formation professionnelle dans le secteur de la métallurgie du département de la Côte-d’Or.
Les entreprises opérant dans la métallurgie de la Côte-d’Or font face à des difficultés économiques conjoncturelles sérieuses, notamment dans certaines filières. La crise énergétique et les problèmes d’approvisionnement ont un impact significatif sur leur trésorerie. Les entreprises sous-traitantes, qui constituent la majorité du tissu industriel du département, sont particulièrement touchées. C’est dans ce contexte préoccupant que l’UIMM et les cinq principales organisations syndicales ont uni leurs forces le 14 avril dernier pour signer cet accord majeur.
Au cours des négociations, les partenaires sociaux ont mené conjointement une évaluation quantitative et qualitative de la situation économique et de l’emploi dans les entreprises de la métallurgie de la Côte-d’Or. Ce diagnostic approfondi a permis de mieux comprendre les défis auxquels le secteur est confronté et a servi de base à la formulation des mesures d’urgence nécessaires.
Face à ces situations conjoncturelles difficiles, il est impératif de mettre en place des plans de développement des compétences solides afin d’accompagner la reprise économique, de sécuriser les emplois et d’anticiper les évolutions du secteur. Cela nécessitera des financements supplémentaires pour faire face aux augmentations des coûts liées au contexte économique mondial. Grâce à l’accès à ces financements, les entreprises pourront mettre en œuvre ces plans de développement des compétences sans compromettre leur budget et leur trésorerie, qui sont essentiels à leur pérennité. Cette enveloppe financière spécifique sera allouée par l’OPCO2i.
Dans le cadre de cet accord, les parties signataires se sont engagées à plusieurs objectifs essentiels. Tout d’abord, elles s’efforceront de maintenir l’attractivité de la métallurgie régionale, et plus spécifiquement celle de la Côte-d’Or. Ensuite, elles chercheront à défendre l’emploi en mobilisant pleinement les opportunités offertes par la formation professionnelle. De plus, elles s’emploieront à anticiper au mieux la reprise dans les filières concernées, afin de limiter les impacts négatifs sur l’économie locale. L’accord vise également à sauvegarder la compétitivité des entreprises concernées et à sécuriser les parcours professionnels des salariés les plus vulnérables.
Il convient de souligner que cet accord s’inscrit dans le cadre de l’article 88 de l’accord national du 8 novembre 2019 relatif à l’emploi, à l’apprentissage et à la formation professionnelle dans la métallurgie. En outre, il contribuera à renforcer le dialogue social et la concertation entre les partenaires sociaux sur les questions d’emploi régional dans les industries de la métallurgie en Bourgogne-Franche-Comté, au sein de la Commission Régionale de l’Emploi et de la Formation Professionnelle des Industries de la Métallurgie régionale (CPREFP).
Grâce à cet accord historique, les acteurs de la métallurgie de la Côte-d’Or montrent leur détermination à faire face aux défis économiques actuels. En collaborant étroitement, ils espèrent assurer la pérennité du secteur, préserver les emplois et favoriser le développement des compétences, contribuant ainsi à l’épanouissement économique de la région et au bien-être des travailleurs de la métallurgie.