Dans un communiqué de presse récent, la CGT21 a annoncé son soutien à l’appel des organisations de retraités de Côte d’Or pour une action visant à obtenir une augmentation des pensions, qualifiant cette situation d’urgence. En effet, les reculs successifs des dates de revalorisation depuis 2008 ont conduit à une année blanche en termes de revalorisation des pensions, entraînant une baisse significative du pouvoir d’achat. Selon les calculs effectués, il est estimé que les retraités ont subi une perte équivalente à 2 à 3,3 mois de pension depuis 2017.
Pour l’année 2023, l’annonce d’une augmentation de seulement 0,8 % des pensions de base du régime général est perçue par la CGT21 comme une véritable provocation, compte tenu de l’inflation officielle qui atteint 6,2 % et continue de grimper. Cette situation pèse lourdement sur le budget des ménages et compromet sérieusement le niveau de vie des retraités.
Communiqué de presse de la CGT de Côte-d’Or du 13 juin 2023
L’augmentation des pensions en urgence
Les retraité-e-s ne lâchent rien
Nous avons montré au cours de toutes les journées d’action, notre opposition au projet de réforme des retraites en répondant en nombre aux appels de l’intersyndicale.
Nous avons pris une place importante dans les mobilisations aux côtés des salarié.es et des jeunes dans cette lutte inédite, unitaire. Le 15 juin, les organisations de retraités de Côte d’Or appellent à agir pour l’augmentation des pensions, c’est une urgence. Les reculs successifs des dates de revalorisation de 2008/2009/2015/2019 représentent au total une année blanche de revalorisation entraînant une baisse notable du pouvoir d’achat.
Tous les calculs font apparaître une perte comprise entre 2 et 3,3 mois de pension depuis 2017. Pour 2023, les 0,8 % d’augmentation des pensions de base du régime général octroyés sont vécus comme une véritable provocation face à une inflation officielle à 6,2 % qui ne cesse de progresser et qui pèse très lourdement sur le budget des ménages.
Selon la dernière étude Harris-CGT, 7 retraité.es sur 10 estiment que leur pouvoir d’achat a baissé depuis 2 ans et 9 retraité.es sur 10 estiment que les prix ont augmenté.
Des retraité.es de plus en plus pauvres !
13 % ont recours à des associations caritatives, à des magasins de déstockage pour se nourrir.
49 % renoncent à des dépenses telles que la culture, les sports et les loisirs.
22 % renoncent à des soins.
33 % accèdent difficilement aux transports urbains et l’écart se creuse en ruralité.
Au travers de ces quelques exemples, nous mesurons bien les difficultés à vivre des retraité.es. À cela, s’ajoutent les besoins de services publics de proximité, l’amélioration du système de santé, la défense de la Sécurité sociale avec, en premier lieu, l’arrêt des exonérations de cotisations sociales pour les entreprises.
Le 15 juin pour exiger l’augmentation des pensions. À DIJON Rassemblement devant la Préfecture à 10H30