La tragique mort de Nahel, abattu par un policier le 27 juin à Nanterre, a provoqué une vague d’émotion à travers toute la France. En réaction, des émeutes ont éclaté à Nanterre, dans les Hauts de Seine, ainsi que dans d’autres villes comme Dijon. En réponse à ce drame, EELV Côte-d’Or a exprimé sa solidarité envers la famille et les amis de Nahel et a appelé à la révision de la doctrine de la sécurité publique.
Communiqué de presse du 30 juin 2023
Mort de Nahel : EELV Côte-d’Or exprime son soutien, appelle au calme et à une mise à plat de la doctrine de sécurité publique.
Nahel est mort abattu par un policier le 27 juin à Nanterre. EELV Côte-d’Or exprime sa pleine solidarité auprès de sa famille et de ses ami·e·s. L’enquête déterminera les circonstances précises de sa mort, mais il semble malheureusement avéré que le respect de la procédure de légitime défense applicable aux forces de l’ordre n’a pas été respectée.
Ce drame est la conséquence d’une doctrine de sécurité publique répressive structurelle au détriment de la protection de l’ensemble des habitant·e·s si bien que la France fait l’objet de nombreuses alertes de la défenseure des droits, de la CNCDH, du Conseil de l’Europe et des Nations Unies qui alertent sur l’usage disproportionné de la force et la répression de plus en plus violente des mouvements sociaux, syndicaux et écologistes.
L’émotion suscitée par la mort de Nahel a provoqué – en réaction – des émeutes à Nanterre, dans les Hauts de Seine, mais aussi dans d’autres villes telles que Dijon.
EELV Côte-d’Or appelle :
- dans l’immédiat au calme et à l’apaisement.
- et plus largement à une mise à plat de la doctrine de la sécurité publique au service des citoyen·ne·s et de leur protection.
Créer les conditions de l’apaisement demandera du temps, mais c’est de la responsabilité des pouvoirs politiques et publics de s’y atteler. Cela passe par une première étape, celle de la révision de la loi du 28 février 2017 sur l’usage de l’arme à feu des policiers. En parallèle, il faut jeter les bases d’une nouvelle cohésion sociale et nationale sans discrimination d’aucune sorte pour l’accès aux droits, au logement, à l’éducation, à la culture.
La coordination départementale