Le 16 août dernier, le tribunal correctionnel de Dijon a prononcé la condamnation de sept militants d’Extinction Rebellion pour avoir projeté de la peinture sur des distributeurs bancaires de BNP Paribas. Leur motivation ? Mettre en lumière les investissements considérables de cette banque dans l’extraction d’énergies fossiles, notamment en Ouganda, qui accélèrent le changement climatique.
Face à cela, EELV – Côte-d’Or tient à clarifier sa position. Tout en réaffirmant fermement son attachement au respect de la loi et à la non-violence, le mouvement reconnaît l’importance de ces actions « coup de poing ». Selon lui, ces événements audacieux attirent l’attention sur les réalités sombres des industries polluantes, mettant en lumière leur poursuite incessante des activités nuisibles au climat, à la biodiversité et aux populations.
Le parti écologique rappelle également l’urgence d’appliquer les accords de Paris sur le climat de 2015. Depuis huit longues années, le sentiment général est celui d’une politique d’évitement et de procrastination par les gouvernements. Pourtant, la réponse mondiale à la pandémie de SARS-COV-2 en 2020 montre qu’une action unifiée et rapide est possible face à des crises majeures. La question que soulève EELV – Côte-d’Or est simple : si nous avons pu le faire pour la pandémie, pourquoi pas pour le climat?
Le mouvement dénonce également une tendance inquiétante : la criminalisation des luttes écologistes. Les militants écologistes sont souvent traités avec une sévérité disproportionnée, confrontés à des gardes à vue et des perquisitions, bien que de nombreux actes soient par la suite requalifiés en simples contraventions.
Le Conseil d’État, dans une décision récente, a mis en évidence la nécessité pour toutes les entités, gouvernementales ou privées, de prioriser la transition énergétique. Cette décision intervient dans un contexte où tous les indicateurs climatiques sont alarmants, avec des événements tels que le mois de juillet 2023, reconnu comme le plus chaud jamais enregistré.
EELV – Côte-d’Or rappelle avec insistance que l’heure n’est pas à la complaisance. La transition énergétique, la biodiversité, la lutte contre le gaspillage et la solidarité sont des priorités absolues. Ils exhortent tous les acteurs, publics et privés, à reconnaître et à agir sur l’urgence climatique.
La coordination départementale conclut sur une note d’espoir : il est encore temps de réagir. Mais cette réaction doit être immédiate, collective et résolue pour inverser les tendances actuelles et préserver notre planète pour les générations futures.