Pierre N’Gahane, recteur de l’Académie de Dijon, tenait une conférence de presse afin de présenter aux journalistes les grands axes de l’année 2023-2024 pour l’académie, à savoir : la consolidation des savoirs fondamentaux, la lutte contre le harcèlement et le CNR « Notre école, faisons-la ensemble ».
Alors que toute la fonction publique connaît d’importantes tensions liées aux recrutements, le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse s’engage dans une nouvelle politique de ressources humaines. Le but ? Relever les défis d’attractivité des métiers, renforcer l’accompagnement des agents et transformer les fonctions RH au sein des académies.
Dans l’académie de Dijon, tout comme sur l’ensemble du territoire, anticipation et préparation sont les maîtres mots. Ceci se manifeste notamment par la constitution d’un vivier de contractuels pour les 1er et 2nd degrés et la mise en œuvre d’une véritable politique de marque employeur visant à attirer, sécuriser et fidéliser les futurs candidats.
Des opérations spécifiques de recrutement, organisées en partenariat avec Pôle Emploi (sous le format d’information collective suivie d’entretiens en binôme corps d’inspection / expert RH associé), ont eu lieu de fin avril à début mai 2023. Ces opérations se sont déroulées à Sens, Mâcon, Dijon, Auxerre et Nevers au printemps. Près de 190 candidats ont été reçus. Après une première pré-sélection confirmée ou infirmée par les corps d’inspection, 90 contractuels ont été recrutés le 1er juin 2023 pour une période de formation/immersion :
- 38 candidats ont été retenus pour le 1er degré (8 pour le 21, 8 pour le 58, 17 pour le 71 et 5 pour le 89) ;
- 52 ont été retenus pour le 2nd degré (enseignants et CPE).
Ces contractuels ont débuté, le 1er juin, une période de formation/immersion de trois mois afin de se préparer au mieux pour leur prise de poste devant les élèves le 4 septembre 2023. La formation comprenait : pédagogie, droits et obligations des agents publics, déontologie, échanges de pratiques, formation disciplinaire, et immersion en établissement. Cette formation sera complétée par un suivi tout au long de l’année par un tuteur, enseignant expérimenté, dédié à chaque nouvel enseignant contractuel.
Concernant l’accompagnement des élèves en situation de handicap (AESH), pour cette rentrée, la rémunération moyenne des 130 000 accompagnants des élèves en situation de handicap sera revalorisée de 10 % à 13 % grâce à plusieurs mesures.
La grille indiciaire est revalorisée : elle débute à l’indice majoré 366, soit 5 points au-dessus de l’indice minimum de traitement de la fonction publique. Elle rehausse également les indices des autres échelons pour permettre une progression continue en fonction de l’expérience. Cette nouvelle grille conduit à des gains compris entre 5 et 15 points d’indice selon les échelons. Une nouvelle indemnité de fonctions de 1529€ bruts par an est instaurée.
L’indemnité versée aux AESH référents, qui apportent un appui méthodologique et un soutien spécifique aux AESH nouvellement nommés, est majorée de 10 %. Il y a eu une hausse de la valeur du point d’indice en juillet 2023. Les AESH pourront également bénéficier d’un CDI après trois ans d’expérience en CDD, contre six ans auparavant, reconnaissant davantage leur rôle essentiel auprès des élèves.
Pour information, 9 950 élèves reconnus en situation de handicap sont scolarisés en milieu ordinaire (soit une augmentation de 8% par rapport à la rentrée 2022). Il y a également 2 964 élèves scolarisés en ULIS et 5 187 élèves accompagnés par un AESH. À la rentrée 2023, on compte 1 826,52 ETP d’accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH). Il y a 155 dispositifs ULIS en 1er degré et 123 en 2nd degré, soit une augmentation de 8 ULIS par rapport à la rentrée précédente.
De plus, des revalorisations salariales sans condition d’au moins 125 € nets par mois (158 € en moyenne) et des perspectives de carrière améliorées pour les enseignants exerçant dans les 1er et 2nd degrés, ainsi que pour les personnels d’éducation et d’orientation, connaîtront des améliorations. Dans le cadre du Pacte enseignant, des missions complémentaires et attractives seront proposées aux enseignants volontaires. Ces missions seront rémunérées 1 250 € bruts par an et par mission, ce qui équivaut à 1 131 € nets.
Conforter les savoirs fondamentaux, une priorité académique
Un tiers des élèves entrant au collège ont des fragilités en français et en mathématiques, susceptibles de peser sur la suite de leur scolarité. Conforter les savoirs fondamentaux doit donc être une priorité et ce, tout au long de leur parcours. Dans cet objectif, plusieurs actions ont déjà été mises en œuvre : dédoublement des classes de grande section, CP et CE1 en éducation prioritaire, plafonnement à 24 dans toutes les autres classes, formation des professeurs dans le cadre des plans maths et français… Celles-ci seront poursuivies, complétées et renforcées nous dit le recteur.
Au cours des 5 dernières années, les efforts se sont concentrés sur le cycle 2 (CP, CE1, CE2). Il s’agit maintenant de les étendre à la maternelle, au cycle 3 (CM1, CM2 et 6e ), au collège et au lycée, notamment en voie professionnelle. Afin de soutenir et de partager les bonnes pratiques, l’académie s’est dotée d’un conseil académique des savoirs fondamentaux en janvier 2023. Il a pour mission :
- d’établir un diagnostic territorial par l’analyse des évaluations nationales et la mesure des effets des actions menées dans les départements ;
- de suivre le déploiement de la stratégie académique, d’évaluer les résultats et d’en ajuster éventuellement les modalités.
Le travail mené par le conseil académique a d’ores et déjà permis de dégager 4 objectifs prioritaires :
Assurer l’acquisition ou la consolidation des compétences repérées comme fragiles
- Repérer précisément par département, par circonscription, par secteur de collège, par école les compétences fragiles
- Assurer la diffusion des ressources départementales et académiques
- Accompagner le renouvellement des méthodes pédagogiques auprès des écoles et des collectivités
- S’appuyer sur les actions innovantes, les écoles laboratoires et les projets CNR en lien avec la recherche pour développer des pratiques pédagogiques performantes
- Développer les compétences de production orale et écrite, pour faire de l’oral et de l’écrit un levier d’égalité des chances.
- Installer un accompagnement de proximité sur le long terme par la création d’un 3e conseiller pédagogique de circonscription.
Réduire les inégalités scolaires dans l’acquisition des savoirs fondamentaux
- Renforcer l’aide au travail personnel de l’élève avec le dispositif Devoirs Faits
- Développer les compétences psycho-sociales des élèves au service des apprentissages : motivation, engagement, confiance en soi, coopération
- Renforcer les pratiques différenciées, les pratiques évaluatives au service de la valorisation des élèves et les postures enseignantes permettant aux élèves de construire leur autonomie organisationnelle, éducative et intellectuelle.
- Assurer l’irréversibilité des acquis de base notamment pour prévenir l’illettrisme et le décrochage et construire des parcours fluides et sécurisés pour tous.
Améliorer la continuité des apprentissages petite enfance-école maternelle, inter-cycle et inter-degré
- Sécuriser les transitions école maternelle-école élémentaire, école-collège et collège-lycée
- Prise en compte systématique de la liaison école maternelle-école élémentaire, école-collège et collège-lycée dans les évaluations d’écoles et d’établissements
- Accompagner et développer les territoires éducatifs ruraux (TER)
Favoriser l’égalité entre filles et garçons dans l’acquisition des savoirs fondamentaux
- Déployer les labellisations égalité filles-garçons
- Intégrer une sensibilisation à l’égalité filles et garçons dans les apprentissages dès la formation initiale et continuée
- Constituer un groupe de formateurs égalité 1er et 2nd degré en lien avec l’EAFC et proposer des formations ciblées sur le lien entre pratiques pédagogiques et égalités filles et garçons
- Intégrer la question de l’égalité filles et garçons aux évaluations d’écoles et d’établissements 15 Année scolaire 2023-2024
- Associer et sensibiliser les parents à la réflexion
- Mettre en place des formations à l’égalité dans les enseignements destinés aux enseignants du 1er degré.
- Assurer l’irréversibilité des acquis de base notamment pour prévenir l’illettrisme et le décrochage et construire des parcours fluides et sécurisés pour tous.
De nouvelles évaluations en CM1
En complément des évaluations réalisées par les professeurs, les évaluations nationales offrent des repères robustes et communs pour mieux identifier les besoins des élèves et lutter contre l’échec scolaire. Aujourd’hui, les professeurs des écoles bénéficient des évaluations de CP, de mi-CP et de CE1. En septembre 2023, pour mieux suivre les élèves tout au long de leur scolarité, des évaluations sont instituées en CM1. De même nature que les évaluations de CP et de CE1, elles vont aider les professeurs à ajuster leurs enseignements pour que les élèves maîtrisent les savoirs fondamentaux à la fin de l’école primaire, condition essentielle de leur réussite au collège. Un renforcement des apprentissages fondamentaux La maîtrise du langage et de la langue française, ainsi que le calcul et la résolution de problèmes, sont des priorités absolues. À l’entrée en CM1, tous les élèves qui n’arrivent pas à lire un texte avec fluidité et expressivité, à une vitesse d’environ 90 mots par minute, doivent bénéficier d’une pratique quotidienne renforcée. Chaque semaine, au moins deux textes longs (1 000 mots au moins) doivent être lus par les élèves. En mathématiques, l’accent est mis sur la maîtrise de la résolution des problèmes en plusieurs étapes.
Une nouvelle 6e au plus près des besoins des élèves
1 heure de soutien ou d’approfondissement en français et en mathématiques
Maîtriser les savoirs fondamentaux, mais aussi cultiver ses compétences et le goût des apprentissages sont autant de préludes à une scolarité réussie au collège. Alors que près d’un tiers des élèves présente une maîtrise insuffisante en français ou en mathématiques à l’entrée en 6e, tous les élèves entrant au collège bénéficieront à la rentrée 2023 d’1 heure hebdomadaire supplémentaire de soutien ou d’approfondissement en français ou en mathématiques. Pour agir au plus près des besoins des élèves, ces heures seront dédiées au travail sur des connaissances et des compétences précises, identifiées grâce à l’expertise des professeurs et aux évaluations de 6e. Organisée en interclasses, l’heure hebdomadaire de soutien ou d’approfondissement permettra un suivi individualisé. L’intervention des professeurs des écoles renforce la continuité des enseignements et facilite la transition entre l’école et le collège.
La généralisation de Devoirs faits
Dans le prolongement des heures d’enseignement, les devoirs constituent un élément majeur de la réussite des élèves au collège puis au lycée. À compter de la rentrée 2023, tous les élèves de 6e bénéficieront de Devoirs faits
Un collège qui s’adapte aux besoins des élèves
De nouvelles évaluations en 4e
Les évaluations nationales offrent des repères robustes et communs aux équipes pédagogiques pour mesurer les besoins des élèves. Aujourd’hui, il existe des évaluations nationales en CP, mi-CP, CE1, 6e et à l’entrée au lycée. Dans la continuité des évaluations de 6e et en cohérence avec les tests de positionnement effectués à l’entrée au lycée, les nouvelles évaluations de 4e reposent sur un test numérique en français et en mathématiques, ainsi que sur un test de fluence pour mesurer la capacité à lire un texte à voix haute et de manière fluide, en respectant la prosodie. Comme en 6e, chaque élève bénéficiera d’un bilan sur les items fondamentaux pour que les professeurs puissent identifier précisément ses besoins, et d’un bilan qui sera présenté aux familles lors des rencontres prévues par les établissements. En outre, ces évaluations sont un outil de travail pour les équipes afin d’ajuster leur projet pédagogique, y compris en articulant ces résultats en 4e par rapport aux résultats obtenus en 6e.
Un renforcement de Devoirs faits
En complément de la généralisation de Devoirs faits en 6e, les élèves de 5e, 4e et 3e qui le souhaitent bénéficient de Devoirs faits, qui va être renforcé grâce aux opportunités nouvelles offertes par le Pacte enseignant.
Combattre le harcèlement
La lutte contre le harcèlement scolaire est une priorité absolue, tant sur le plan national que sur le plan académique. La loi pour une école de la confiance du 26 juillet 2019 affirme le droit à une scolarité sans harcèlement. La loi du 2 mars 2022 renforce encore ce droit en stipulant que les établissements scolaires doivent prendre des mesures appropriées pour prévenir et traiter les cas de harcèlement et orienter les victimes, les témoins et les auteurs, notamment vers des associations pouvant les accompagner.
Le programme « pHARe » permet de doter les écoles et les collèges d’un plan de prévention du harcèlement. Ce programme combine plusieurs actions et dispositifs incluant un large éventail d’outils variés et concrets à destination de l’ensemble des utilisateurs des écoles et des collèges, pour prévenir le harcèlement et pour intervenir lorsqu’il se produit. Les écoles et collèges seront labellisés phare dès lors qu’ils auront signé la charte d’engagement. Celle-ci prévoit :
- la constitution d’une équipe ressource (en circonscription pour les écoles). Cette équipe est en charge de l’application du protocole et est formée au niveau académique ;
- la formalisation d’un protocole de traitement, présenté en CECSE, voté en conseil d’école ou en conseil d’administration, présenté aux familles, aux élèves et aux personnels, au CVC et déposé sur la Plateforme du programme pHARe ;
- la formation d’une équipe d’élèves ambassadeurs ;
- la mise en place d’un atelier de sensibilisation pour les familles et les parents ;
- la participation aux temps forts du programme : journée non au harcèlement, Safer internet day et concours non au harcèlement ;
- l’organisation de temps de sensibilisation des personnels.
De plus, un référent « Lutte contre le harcèlement » sera désigné à la rentrée par les chefs d’établissement dans chaque collège. Ces référents seront formés pour animer et superviser la mise en œuvre du programme pHARe et les autres actions de prévention du harcèlement.
Depuis la rentrée 2021, l’ensemble des circonscriptions des écoles élémentaires et plus de 95% des collèges sont déjà entrés dans le programme pHARe. À partir de cette rentrée 2023, l’ensemble des lycées entreront dans le programme. 30% des lycées accéderont à la formation complète dès cette année, et les autres bénéficieront d’une formation plus courte sous forme de webinaires et complétée l’année suivante. Les personnels d’encadrement stagiaires bénéficieront d’une formation spécifique.
Bilan académique 2022-2023 :
- 130 situations de harcèlement traitées au niveau académique
- L’ensemble des circonscriptions d’écoles élémentaires et plus de 95 % des collèges sont entrés dans le programme pHARe :
- 800 écoles et 117 collèges ont bénéficié du déploiement des formations pHARe 1re année
- 330 écoles et 35 collèges ont bénéficié de la formation pHARe 2e année.
Prévenir l’illettrisme
Entre 10.3 et 14.5 % des jeunes sont en très grande difficulté de lecture dans l’académie de Dijon. Un taux qui varie d’un département à l’autre mais qui dépasse la moyenne nationale, 11,2 %, dans certains territoires. Notre système éducatif est en capacité de produire des intelligences collectives ainsi que des parcours individuels d’excellence. Pour autant, il continue de laisser sur le bord du chemin un certain nombre d’élèves
Pour repérer ces difficultés, lutter contre les inégalités et, ainsi, favoriser des apprentissages durables et solides, l’académie a établi un plan stratégique de prévention et de lutte contre l’illettrisme. L’objectif est double : mieux sensibiliser les personnels d’encadrement d’une part et développer l’acquisition de mesures-réflexes adaptées tout au long de la scolarité d’autre part. Dans ce cadre, la nomination en 2022 de deux référents académiques, attachés respectivement au 1er et au 2nd degrés, a permis d’engager une réflexion sur la sécurisation des acquis de base des élèves. Parmi les outils mis à disposition des équipes, les évaluations nationales CP, CE1, CM1, 6e et 4e jouent un rôle essentiel puisqu’elles permettent de détecter au plus tôt les difficultés des élèves, en portant une attention particulière aux liaisons inter-degrés et inter-cycles. Les enseignants de CM1 et CM2 peuvent notamment s’appuyer sur un module de formation continue dédié, centré sur les freins à la lecture qui subsistent à ce stade de l’apprentissage et les leviers d’intervention. D’autres ressources de ce type seront mises à disposition des équipes pédagogiques de collège et lycée professionnel en 2023-2024.
Associer les partenaires de l’école
La lutte contre l’illettrisme passe également par une collaboration active et soutenue avec les partenaires de l’École. En 2023-2024, l’académie de Dijon renouvelle sa participation aux journées nationales de l’ANLCI, l’Agence Nationale de Lutte contre l’Illettrisme, aux côtés du centre du service national et de la jeunesse de Dijon. À cette occasion, les personnels d’encadrement, de direction et les corps d’inspection sont appelés à passer les tests de lecture administrés aux jeunes lors des journées Défense et Citoyenneté. Une action qui s’inscrit pleinement dans la démarche de sensibilisation des personnels, pour une meilleure détection des élèves en difficulté de lecture.
CNR « Notre école, faisons-la ensemble »
« Notre École, faisons-la ensemble » s’inscrit dans le cadre des travaux du Conseil national de la refondation (CNR) et propose aux écoles, collèges, EREA et lycées une démarche participative au service de la construction de projets innovants, d’actions partagées, destinés à améliorer le bien-être, réduire les inégalités et développer l’excellence. C’est une démarche volontaire des équipes éducatives associant l’ensemble des partenaires, notamment les parents et les collectivités territoriales compétentes. Les équipes qui s’engagent mènent un travail commun dans le cadre d’une dynamique collective pour répondre au plus près des besoins des élèves, dans le contexte de l’école et de l’établissement scolaires, et plus largement de leur territoire.
Elles sont accompagnées comme il se doit. Différentes approches sont possibles pour prendre en compte les problématiques rencontrées :
- organiser une concertation avec l’ensemble des parties prenantes : enseignants, directeurs d’école, chefs d’établissement, inspecteurs, élèves, parents, partenaires, collectivités territoriales…
- investir les différentes instances pour partager les idées : conseil d’école, conseil pédagogique, comité d’éducation à la santé, la citoyenneté et l’environnement, etc.
- rencontrer des associations et partenaires de l’école.
- solliciter un chercheur ou une expertise extérieure à l’école.
Les différents acteurs se demandent collectivement quels défis relever, quelles initiatives porter pour engager les équipes, quels projets pédagogiques amorcer pour nourrir l’action des écoles et des établissements autour de trois principales questions :
- comment faire réussir tous les élèves et mener chacun vers l’excellence ?
- comment garantir le bien-être de tous ?
- comment réduire les inégalités ?
- « Notre école, faisons-la ensemble » est une démarche qui s’inscrit dans le temps, elle peut être initiée par les équipes à tout moment.
Les projets construits dans le cadre de cette démarche, quand ils le nécessitent et si les écoles et établissements le souhaitent, peuvent bénéficier d’un accompagnement académique et de financements issus du Fonds d’innovation pédagogique (FIP). Ce soutien peut être sollicité à tout moment, il peut être ponctuel ou pluriannuel en fonction de la nature du projet. Il est doté a minima de 500 millions d’euros sur l’ensemble du quinquennat.
CNR Éducation en chiffres dans l’académie de Dijon Année scolaire 2022-2023
- 536 écoles ou établissements engagés
- 177 projets en cours d’accompagnement
- 132 projets validés dont 66 financés et validés en écoles et 66 en établissements
- 1,9 millions d’euros crédités par le FIP
Encourager la pratique physique et sportive
Ce qui change à la rentrée 2023
- Le dispositif 30 minutes d’activité physique quotidienne étendu à toutes les écoles. –
- Des collèges volontaires engagés dans le déploiement progressif des 2 heures de sport en plus de l’EPS.
- Des projets pédagogiques et sportifs organisés dès septembre pour une année 2023-2024 exceptionnelle marquée par les Jeux olympiques et paralympiques.
L’éducation artistique et culturelle
Ce qui change à la rentrée 2023
La multiplication des actions d’éducation artistique et culturelle (EAC) à destination du 1er degré, en lien avec les partenaires du ministère.
L’extension de la part collective du pass Culture aux élèves de 6e et de 5e.
Un plan national de formation destiné à renforcer l’EAC dans le 1er degré, conjugué aux 30 pôles de ressources en EAC (Preac) sur le territoire et à l’Institut national supérieur de l’EAC (Inseac) dispensant des formations Bac + 1, en master et en doctorat.
Le renforcement de l’EAC comme projet à l’échelle académique, inscrit dans le parcours global de l’élève, de la maternelle jusqu’à la terminale
CHIFFRES CLÉS dans L’ACADÉMIE DE DIJON
- 9 950 élèves reconnus en situation de handicap scolarisés en milieu ordinaire (plus 8% par rapport à la rentrée 2022)
- 2 964 élèves scolarisés avec ULIS et 5 187 accompagnés par un AESH
- 1 826,52 ETP d’accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) à la rentrée 2023
- 155 dispositifs ULIS 1er degré et 123 en 2nd degré (8 ULIS supplémentaires à la rentrée 2023)
Stratégie autisme :
- 11 structures UEMA (+ 1 UEMA à la rentrée 2023)
- 7 UEEA (+2 UEEA à la rentrée 2023)