Mercredi dernier, un communiqué a informé que l’état de catastrophe naturelle, en conséquence d’une sécheresse aigüe, a été officiellement reconnu pour six communes de la Côte d’Or, y compris la ville emblématique de Dijon, pour la période cruciale du 1er janvier au 30 juin 2022.
Cet épisode sévère de sécheresse, ayant frappé durement Dijon, a conduit François Rebsamen, maire de Dijon, à solliciter activement les services de la préfecture. Son intention, clairement formulée, était que l’état de catastrophe naturelle soit officialisé pour la commune de Dijon. Cela, dans l’espoir sincère que les dommages subis par les citoyens – Dijonnaises et Dijonnais – soient reconnus et judicieusement pris en compte par les services étatiques compétents.
Le 25 juillet 2023, un arrêté interministériel publié au Journal Officiel le 4 octobre de la même année, apporte une réponse positive à cette requête urgente. Dijon est donc proclamée sinistrée en vertu de l’état de catastrophe naturelle, concernant le phénomène de sécheresse suivi de réhydratation des sols, survenu durant le premier semestre de l’année 2022. Les résidents ayant subi des dégâts matériels en rapport avec des mouvements de terrain différentiels consécutifs à cet épisode climatique extrême, sont, par conséquent, exhortés à soumettre, si cela n’est pas déjà effectué, un état estimatif de leurs pertes à leurs assureurs. Ceci afin de pouvoir bénéficier de l’indemnisation mise en place par le régime de la loi du 13 juillet 1982.
Il est crucial de noter que l’indemnisation par les assureurs ne devient possible que si et seulement si la commune est formellement reconnue en état de catastrophe naturelle. C’est dans ce contexte que la ville de Dijon souhaite sensibiliser les sinistrés en leur rappelant qu’ils disposent à présent d’un délai maximal de 30 jours, post-publication de l’arrêté, pour notifier leurs assureurs, en respect des stipulations de l’article L. 125-2 du Code des assurances.