La tension monte à l’Union Départementale des Associations Familiales (UDAF) 21, où une grève initiée par les syndicats CGT-FO et CGT continue de prendre de l’ampleur. La majorité des employés non cadres de l’entreprise, particulièrement les secrétaires, se battent pour des conditions de travail améliorées et des salaires plus justes.
Malgré la pression croissante, le directeur de l’UDAF 21 reste inflexible, une position qui a poussé les employés à poursuivre leur mouvement de grève. Réunis en assemblée générale, les grévistes ont exprimé leur regret de ne pas pouvoir reprendre leurs missions, en particulier le service auprès des usagers majeurs protégés, une population vulnérable prise en charge par l’UDAF sur décision judiciaire.
Cette situation de blocage soulève des inquiétudes quant à l’impact sur les services essentiels fournis par l’UDAF. Les salariés en grève déplorent ce qu’ils perçoivent comme une attitude méprisante de la part de la direction, en particulier du directeur, qui semble minimiser les conséquences de cette impasse sur les personnes vulnérables.
Face à ces circonstances, les salariés maintiennent une position ferme et déterminée. Ils affirment ne pas céder jusqu’à ce qu’une issue favorable soit trouvée à leurs revendications. Ce bras de fer souligne la complexité des négociations dans le secteur du travail social et la nécessité d’une reconnaissance accrue des efforts déployés par ces professionnels dévoués.
La grève à l’UDAF 21 devient ainsi un symbole de la lutte plus large pour la justice et l’équité dans le milieu de travail, posant des questions cruciales sur la valeur accordée au travail social et le respect des droits des travailleurs selon la CGT.