Le printemps est arrivé et avec lui, une occasion excitante de plonger dans le monde de la recherche à l’université de Bourgogne. Les chercheurs et chercheuses vous invitent à une journée de découvertes et d’échanges variés, couvrant des sujets allant de la chimie à l’archéologie, en passant par la biologie et la littérature.
Quand ? De 14h à 18h, à partir de 10 ans, avec une entrée gratuite pour tous.
Au Programme :
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Ateliers-Discussions : Explorez les divers paysages de la recherche, des champs de bataille aux décors de contes de fées, et découvrez la richesse des terrains d’étude des chercheurs.
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Speed Searching : Butinez d’une discipline à l’autre, découvrant l’agronomie, l’archéologie, les sciences du sport et bien plus encore.
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Votre Idée pour un Chercheur : Rejoignez un remue-méninges printanier pour contribuer aux questionnements des chercheurs en proposant des solutions et des pistes de réflexion.
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Petit Bonus Préhistorique : Plongez dans le passé avec Mathieu du Pavillon des Sciences, qui vous dévoilera les mystères des premiers habitants de nos contrées à travers des reproductions saisissantes de crânes et d’outils préhistoriques.
Venez nombreux et laissez-vous emporter par la passion et la découverte à l’Experimentarium de l’université de Bourgogne ! Pour le programme complet, visitez www.experimentarium.fr.
Ils seront présents à l’Experimentarium
William NUSILLARD, chercheur en agroécologie au laboratoire Biogéosciences
Plante fragile, la vigne est en proie à de nombreuses attaques. Des champignons particulièrement vivaces peuvent pourrir les grappes de raisins quand celles-ci ne sont pas tout simplement mangées par des larves d’insectes “ravageurs”. Pour lutter contre ces agressions diverses, les viticulteurs vaporisent des produits chimiques ou naturels, comme la bouillie bordelaise et font parfois appel à des insectes qui protègent naturellement les vignes en attaquant les insectes ravageurs. Mais ces deux traitements de choc peuvent-ils être utilisés en même temps ? C’est ce que cherche à déterminer William dans son labo…
Sarah HUET, chercheuse en écologie et économie agricole à l’INRAe
Quand on achète des aliments, certains affichent des labels de qualité sur leur emballage, pour indiquer s’ils sont Bio, Label rouge ou si ce sont des Appellation d’Origine Contrôlée. Ces labels indiquent quelles pratiques sont appliquées à la ferme mais d’autres informations seraient nécessaires pour que l’on connaisse l’impact sur l’environnement de ces produits. À partir de données comptables de plus de 7 000 fermes représentatives de la diversité existante en France, Sarah compare si les fermes qui ont un label de qualité ont moins d’impact sur la biodiversité. Ses recherches sont faites dans le cadre d’une expertise collective, pour contribuer à élaborer une nouvelle note sur l’emballage des aliments : l’écoscore, qui permettra de mieux informer sur la qualité environnementale des produits alimentaires.
Nina VIRY, chercheuse en Histoire au laboratoire LIR3S
Au début de la guerre de 1870, des hommes de tout âge, de tout horizon, de toute la France et de toute l’Allemagne – qui s’appelait alors la Prusse – ont été obligés de quitter leur foyer et prendre part à des batailles particulièrement violentes. Pour maintenir le lien avec leurs proches, nombre d’entre eux ont écrit des lettres à leurs parents, leur épouse, leurs enfants. Certains ont tenu des carnets ou des journaux intimes. D’autres ont écrit leurs souvenirs plusieurs années après la guerre. Nina travaille sur ces écrits pour mettre en lumière le quotidien de ces soldats français et prussiens, leur vécu, leur ressenti sur les batailles et l’impact que la guerre a pu avoir sur eux…