Dans un communiqué de presse poignant, le Syndicat National de l’Enseignement Secondaire (SNES-FSU) section académique de Dijon, exprime sa profonde préoccupation suite aux événements survenus vendredi 15 mars au collège de Chenôve. Un adolescent, armé d’un couteau, a menacé la principale de l’établissement, mettant en péril la sécurité de toute la communauté éducative. Heureusement, grâce au courage et au professionnalisme des personnels, notamment de la principale, une tragédie a été évitée de justesse.
Dans ce contexte, le SNES-FSU souhaite adresser son soutien indéfectible à la cheffe d’établissement, ainsi qu’à l’ensemble des personnels et des élèves du collège de Chenôve. L’organisation syndicale insiste sur le fait qu’aucun membre du personnel enseignant ne devrait jamais se retrouver confronté à de telles situations, pas plus que les élèves ne devraient craindre pour leur sécurité dans un environnement scolaire censé être sécurisé.
L’incident de Chenôve soulève de manière alarmante la question de la sécurité dans nos écoles et met en lumière l’urgence d’un renforcement significatif de l’encadrement scolaire. Le SNES-FSU Dijon appelle ainsi à une action immédiate et concertée pour garantir un environnement éducatif sûr et propice à l’épanouissement de chacun.
Dans cette optique, le syndicat souligne la nécessité cruciale de doter les établissements scolaires des moyens humains et matériels adéquats. Cela implique un nombre suffisant de personnels éducatifs, correctement formés, reconnus et soutenus par leur administration. De plus, des investissements accrus dans les domaines éducatif, médical et psycho-social sont indispensables pour faire face aux défis de la violence et du mal-être au sein de la jeunesse.
Le SNES-FSU met également en avant le rôle central de l’institution et du ministère de l’Éducation dans cette démarche. Tout en reconnaissant les soutiens déjà exprimés, le syndicat insiste sur la nécessité d’une réponse forte, efficace et durable, axée sur la compréhension des causes profondes de tels événements. Il est impératif de ne pas sous-estimer les conséquences de cette nouvelle réalité, qui génère un climat d’insécurité et d’anxiété au sein de la communauté éducative.
Le SNES-FSU Dijon exhorte les autorités à prendre des mesures concrètes et à investir massivement dans l’éducation et le bien-être des élèves et des personnels. Il en va de la sécurité et de la réussite de toute une génération.
Communiqué de presse du SNES-FSU Dijon du 16 mars 2024 :
Un drame évité à Chenôve
Des mesures de soutien sont indispensables pour l’avenir
La section académique de Dijon du SNES-FSU a appris les événements qui se sont déroulés vendredi 15 mars à Chenôve. Un adolescent a menacé la principale de ce collège avec un couteau. Le drame a pu être évité grâce au sang-froid des personnels, notamment de la principale. Nous apportons tout notre soutien et notre solidarité à la cheffe d’établissement, à toute la communauté éducative du collège, aux personnels et aux élèves. Aucun personnel dans l’exercice de ses fonctions, ni aucun élève au sein d’un établissement, ne devrait subir ces violences.
Il convient maintenant de laisser l’enquête se dérouler avec sérénité.
Sans préjuger de ses conclusions futures, nous redisons d’ores et déjà combien il est important de ne pas affaiblir mais bien de renforcer l’encadrement de la jeunesse de notre pays dans les établissements où elle est scolarisée.
Cet encadrement nécessite des personnels de l’éducation nationale en nombre suffisant, bien formés, reconnus et soutenus par leur administration. Cela ne pourra être fait qu’avec une augmentation des moyens pour les établissements dans le domaine éducatif, médical et psycho-social. L’école est en première ligne face à la violence, y compris sociale, et ces questions de ressources humaines ont des conséquences très concrètes au quotidien sur le terrain dans les établissements.
Le soutien de l’institution et du ministère est le bienvenu mais il ne peut pas rester sans suites. La réponse doit être forte et surtout efficace, et elle doit donc s’intéresser avant tout aux causes d’un tel événement, car la répétition d’actes violents dans ou aux abords des établissements scolaires ces dernières années montre l’urgence de la prise en compte de cette nouvelle réalité qui engendre un climat anxiogène pour tous les acteurs du système éducatif.