Aujourd’hui, la France est le théâtre d’une mobilisation sans précédent dans la fonction publique, marquant ainsi le début d’une journée de grève nationale réclamant des améliorations salariales. Sous l’égide de l’intersyndicale de la fonction publique, plusieurs secteurs clés, notamment la santé et l’éducation, sont touchés par des perturbations majeures, soulignant ainsi l’ampleur de cette action sociale.
Selon les chiffres annoncés par le gouvernement, la mobilisation atteint 6,4% des agents de la fonction publique. Ces données révèlent une adhésion significative à cette journée de grève, avec des implications diverses selon les secteurs. Dans le détail, on observe que 2,85% des agents de la fonction publique territoriale se sont joints au mouvement, tandis que dans la fonction publique hospitalière, le taux de grévistes s’élève à 2,2%.
L’appel à la grève lancé par l’intersyndicale de la fonction publique intervient dans un contexte de demande pressante pour des augmentations salariales, en réponse à une inflation croissante qui impacte le pouvoir d’achat des travailleurs. Les revendications portent sur la nécessité d’obtenir des perspectives d’augmentations salariales afin de faire face à la hausse des coûts de la vie.
Parmi les secteurs touchés par cette mobilisation, l’éducation. Le communiqué émis par le rectorat de l’académie de Dijon révèle que dans cette région, le taux de grévistes parmi les enseignants s’élève à 4,7%, avec une moyenne de 4,2% dans le premier degré.