Tout le monde s’en souvient encore. Le mercredi 13 mars 2024, une fusillade a éclaté dans le quartier de la Fontaine-d’Ouche à Dijon, où deux jeunes ont été la cible de tirs provenant d’une voiture, blessant gravement un adolescent de 17 ans. En réponse à cet acte de violence, le parquet de Dijon a rapidement demandé l’ouverture d’une information judiciaire. Trois suspects, déjà connus des autorités judiciaires, ont été appréhendés et déférés dans le cadre de cette enquête.
Franck Robine, le préfet de la Côte-d’Or, a exprimé via un message sur les réseaux sociaux ses félicitations aux forces de l’ordre et aux enquêteurs pour leur efficacité dans l’arrestation des suspects présumés. Leur action rapide témoigne de l’engagement des autorités à garantir la sécurité des citoyens dijonnais face à la violence et aux activités criminelles, selon monsieur le préfet.
Le procureur de la République, Olivier Caracotch, a donné des détails sur cette affaire lors d’un point presse la semaine dernière, confirmant que le parquet avait requis l’ouverture d’une information judiciaire pour plusieurs chefs d’accusation, notamment tentative de meurtre en bande organisée, recel de vol et détention d’armes de catégorie B.
À la suite de leur garde à vue, trois individus, dont deux adultes d’une trentaine d’années et un mineur de 17 ans, ont été déférés. Le parquet a demandé leur placement en détention provisoire dans l’attente des développements de l’enquête. Cette affaire souligne les défis persistants auxquels sont confrontées les autorités dans leur lutte contre le trafic de stupéfiants et les actes criminels connexes. Néanmoins, la réaction rapide des autorités démontre leur détermination à traduire en justice les responsables de ces actes.