La quiétude des quartiers de Talant et Dijon a été violemment ébranlée par une série d’incidents graves survenus ces derniers jours, mettant en lumière les ravages du trafic de drogue qui gangrène ces zones. Face à cette situation alarmante, Christophe Berion, Directeur Général d’Orvitis, et le maire de Talant, Fabian Ruinet, ont décidé de se rendre sur le terrain pour rencontrer les habitants de la rue Gimbsheim à Talant cet après-midi, pour partager leur consternation et discuter des mesures à prendre.
Encore sous le choc, le maire de Talant a tenu à rappeler aux habitants l’engagement de la ville en matière de sécurité. Des actions concrètes sont prévues, telles que le renforcement de la vidéoprotection, l’augmentation des effectifs et de l’armement de la Police Municipale. De plus, le maire a rappelé qu’une cellule d’accompagnement psychologique est mise en place pour soutenir ceux qui en ressentent le besoin.
À Dijon, l’avenue Champollion est également plongée dans l’effroi. Une résidente, préférant rester anonyme par crainte de représailles, exprime son désarroi : « Ici, c’est devenu invivable. Ce point de deal est connu depuis des mois, et on les laisse faire. Nous sommes obligés de vivre avec ça, trouvez-vous ça normal ?«
Un autre habitant, résidant dans un logement géré par Grand Dijon Habitat, témoigne de l’abandon de certains quartiers : « Ils ne font rien. La porte d’entrée de mon immeuble est cassée depuis des jours. Pensez-vous qu’ils vont la réparer ? La police intervient, on les voit arrêter des dealers, pour les voir recommencer peu de temps après. C’est décourageant. J’ai fait une demande de logement, j’espère pouvoir quitter ce quartier rapidement.«
À Fontaine d’Ouche, la peur est tout aussi palpable. Les habitants rencontrés Avenue des Champs Perdrix expriment leur exaspération face à cette situation. Certains vivent dans la crainte de prendre une balle perdue un jour, tandis que d’autres expriment ouvertement leur dégoût : « On attend quoi pour les arrêter ? Regardez comment le quartier est devenu, est-ce normal de devoir vivre comme ça ? Je souhaite vendre mon appartement depuis des mois et des mois, je suis obligé de brader le prix si je veux le vendre ! » nous dira un propriétaire qui habite le quartier depuis plus de 10 ans, selon ses dires
Dans l’ensemble, un sentiment de ras-le-bol généralisé émerge parmi les habitants. Ces événements récents soulignent l’urgence d’agir contre le fléau du trafic de drogue et de renforcer la sécurité dans ces quartiers pour restaurer un sentiment de tranquillité et de bien-être pour tous.