Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a récemment annoncé une proposition visant à renforcer la lutte contre la consommation de drogue. Cette initiative consiste à autoriser les forces de l’ordre à effectuer des tests salivaires directement sur la voie publique afin de détecter la présence de substances illicites chez les individus. Le ministre plaide en faveur d’une évolution de la politique actuelle, permettant aux forces de l’ordre de mener des contrôles de drogue sur la voie publique, tout comme elles le font actuellement pour l’alcoolémie au volant. Cette mesure vise à combler une lacune juridique, car actuellement, les forces de l’ordre ne sont pas autorisées à effectuer de tels contrôles en dehors des véhicules selon le ministre de l’intérieur.
La législation française prévoit des amendes pour les personnes prises en flagrant délit de possession de drogue. Cependant, Gérald Darmanin estime que ces sanctions ne sont pas suffisamment dissuasives. Il propose donc d’adopter une approche plus agressive en autorisant les forces de l’ordre à prélever des échantillons de salive sur place, ce qui permettrait une détection rapide de la consommation de drogue.
Le ministre a souligné l’importance cruciale du rôle des consommateurs dans le maintien du trafic de drogue. « Il est essentiel de rappeler que sans demande, il n’y aurait pas d’offre« , a-t-il déclaré. En mettant l’accent sur la responsabilité individuelle, Gérald Darmanin a souligné que la lutte contre la consommation de drogue nécessitait des mesures plus sévères pour dissuader les consommateurs.
Cette proposition s’inscrit dans le cadre d’une stratégie plus large visant à renforcer les sanctions contre les consommateurs de drogue. Gérard Darmanin a également déclaré que dès cet été, les amendes pourront être payées sur place. Les contrevenants pourront également se voir saisir l’argent qu’ils ont dans les poches, et leur matériel pourra lui aussi être saisi, que ce soit une voiture, une moto ou un scooter. L’objectif est de renforcer le recouvrement des amendes, car selon le ministre de l’Intérieur, actuellement seulement la moitié des amendes sont payées. L’objectif est que la totalité des amendes infligées soit payée.