Les Marseillais semblent déployer une ambition particulièrement audacieuse. Selon le maire de Dijon, ils cherchent à reprendre le contrôle des points de vente de drogue à Valence, Grenoble, Chalon et Dijon, dans la vallée du Rhône. Toujours selon le maire de Dijon, François Rebsamen, pour effrayer les petits dealers, ils n’hésitent pas à ouvrir le feu.
Voici un résumé clair, concis et précis des récents événements survenus à Dijon et à Talant, pour ne citer que ces villes de la métropole. Les Marseillais imposent le « Made In Marseille » sans retenue, n’hésitant pas à tirer, parfois avec des armes lourdes, dans nos rues, comme cela s’est produit récemment sur l’avenue Champolion aux Grésilles ou encore à Fontaine d’Ouche dimanche dernier.
Leur arrivée a bouleversé le trafic de stupéfiants. Cela s’est notamment manifesté à Chenôve, où un important point de vente de drogue, autrefois contrôlé par une grande famille locale, a été démantelé par la police. Depuis lors, ce point de deal a été repris par les Marseillais, comme cela est bien connu.
Depuis, ils tentent de s’implanter partout, parfois avec succès. Leur méthode pour parvenir à leurs fins est simple : ils tirent, allant jusqu’à tuer, dans le seul but d’éliminer leurs concurrents, comme l’a souligné le maire de Dijon. Est-ce acceptable ? La réponse est un non catégorique, bien entendu !
Est-ce que l’opération nommée Opération Place Nette XXL sera suffisante pour éradiquer le trafic de stupéfiants à Dijon et dans sa Métropole ? Il est encore bien trop tôt pour le dire. Ce qui est certain, c’est que des opérations comme la fouille de sacs d’élèves devant un lycée ne suffiront pas à stopper l’influence des Marseillais. Cette opération n’a abouti qu’à la saisie de quatre petits couteaux !
Il est désormais impératif d’agir avec fermeté, de saisir les armes détenues par les trafiquants de drogue, ainsi que les stupéfiants qu’ils possèdent. Une fois cette étape franchie, nous pourrons alors qualifier l’Opération Place Nette XXL de succès dans la métropole dijonnaise.
