Ce mardi 7 mai 2024, au cœur du centre-ville de Dijon, un événement artistique d’exception a pris place : le lancement de la création d’une fresque imposante de 18 mètres de hauteur par le talentueux artiste français Arthur Maslard, alias Ratur, établi à Vancouver, Canada.
Dans un choix artistique surprenant, Ratur a délaissé les thématiques sombres pour embrasser une citation empreinte de lumière, issue des Nymphéas du célèbre peintre impressionniste Claude Monet. Cet hommage à la beauté de la nature a insufflé une énergie positive au cœur de la ville.
Cette réalisation fait partie intégrante du festival Banana Pschit, bien que quelques caprices météorologiques aient retardé le démarrage des travaux. Depuis le 3 mai dernier, l’œuvre prend progressivement forme, offrant aux passants une expérience artistique immersive. La clôture de ce projet est prévue pour le 10 mai prochain, marquant ainsi la fin de la quatrième édition de ce festival d’art urbain organisé par Zutique Productions.
La cérémonie inaugurale s’est tenue au square Samuel Paty, en présence de personnalités locales, dont Nathalie Koenders, première adjointe au maire de Dijon, et des membres actifs de la communauté. Ce rassemblement a également été l’occasion de saluer le financement participatif, reflétant l’engagement démocratique des habitants à hauteur de 10 000 euros, mobilisés par l’atelier de quartier.
Pierre-Loup Vasseur, médiateur culturel chez Zutique Productions, souligne la symbolique florale et aquatique de la fresque, en parfaite adéquation avec la transformation de l’espace urbain en un lieu de verdure et de créativité.
Arthur Maslard, inspiré par ses origines normandes, évoque son attachement à l’influence impressionniste et son désir de mélanger le figuratif et l’abstrait dans ses œuvres. Pour lui, cette fresque est une invitation à réfléchir sur notre relation à la nature et à la perpétuité de la vie végétale.
Ce projet artistique, porté par l’atelier de quartier, témoigne de la volonté des habitants de voir leur environnement embellit par l’art contemporain, tout en favorisant le dialogue entre les artistes et la communauté locale.
Cette fresque incarne ainsi la vivacité culturelle de Dijon et son engagement pour une ville plus esthétique et dynamique, où l’art transcende les barrières sociales et économiques.
Zutique Productions encourage chacun à découvrir ces trésors artistiques disséminés dans les rues dijonnaises, en utilisant l’application St’art, qui répertorie les œuvres réalisées lors des différentes éditions du festival Banana Pschit. Car, comme le souligne l’adjointe à la culture, « l’art urbain, c’est une générosité, un partage d’artistes pour des personnes qui, peut-être, ne franchissent jamais les portes des galeries ou des musées ».