Les Républicains de la Côte-d’Or ont eu le plaisir de recevoir la visite de Nadine Morano, figure politique bien connue, dans le cadre de la campagne pour les élections européennes. L’événement tant attendu s’est tenu le lundi 13 mai à 19h, à la salle Robert-Schuman, et a attiré beaucoup de monde. Ancienne Ministre et Députée européenne sortante, Nadine Morano apporte une expérience politique riche et une vision affirmée pour l’avenir de l’Europe. Classée en 6ème position sur la liste de François-Xavier Bellamy, elle incarne la détermination et la voix d’une Europe forte et unie.
Fabian Ruinet, le maire de Talant, fut le premier à prendre la parole. Il exprima un certain plaisir à accueillir la députée sur ces terres : » J’ai le grand plaisir d’accueillir Nadine Morano aujourd’hui, particulièrement pour discuter des élections européennes et du rôle de notre parti politique, Les Républicains « , déclara le maire de Talant.
Puis il ouvre le ton de cette réunion publique : « La réalité, la question de fond, c’est quelle Europe voulons-nous ? Est-ce une Europe des nations, est-ce une Europe où finalement nous passons notre temps à adopter des décisions qui ne sont pas forcément les nôtres ? C’est toute la question que nous allons traiter ce soir, c’est-à-dire qu’on ne peut pas être contre l’Europe et demander une France forte. Nous devons avoir une France forte et une Europe forte. Il faut aussi que cette Europe ait des frontières (…) Le problème migratoire est un sujet ! Sauf que ce sont ceux qui siègent au TPE qui peuvent décider, et la question de l’immigration ne se limite pas uniquement au Rassemblement National « .
Puis, il ajoute avec force et conviction : « Nous avons une autre conception des choses ! C’est-à-dire qu’il est impératif d’apporter une réponse véritable aux défis qui se présentent à nous dans les années à venir. Que ce soit pour la France, afin qu’elle demeure forte, ou pour que l’Europe le soit également« .
Le Président des Républicains de la Côte-d’Or, François-Xavier Dugourd, n’a pas manqué de rappeler qu’un grand événement se produisait lorsque Nadine Morano se déplaçait : « Comme vous le savez, Nadine est une personnalité marquante de la vie politique française, une figure de notre mouvement, mais au-delà, une figure de la France et de l’Europe aujourd’hui« . Il n’a pas manqué de rappeler que cette élection est capitale et qu’elle intervient dans un contexte particulièrement complexe, selon lui, avec des problèmes de délinquance qui s’aggravent chaque jour, une diminution des services publics, des problèmes liés à une immigration incontrôlée, et une détérioration de l’image de la France en Europe et dans le monde. François-Xavier Dugourd n’a pas omis de souligner que la France est confrontée à une explosion des déficits publics. Pour le président des Républicains de la Côte-d’Or, tout cela est lié aux choix faits par le président de la République. Une Europe différente, une Europe plus efficace, plus proche, plus à l’écoute, qui soit plus rapide dans les décisions qu’elle a à prendre, c’est le souhait du président.
Puis, il ajoute avec force et conviction : « Nous avons une autre conception des choses ! C’est-à-dire qu’il est impératif d’apporter une réponse véritable aux défis qui se présentent à nous dans les années à venir. Que ce soit pour la France, afin qu’elle demeure forte, ou pour que l’Europe le soit également« .
Le Président des Républicains de la Côte-d’Or, François-Xavier Dugourd, n’a pas manqué de rappeler qu’un grand événement se produisait lorsque Nadine Morano se déplaçait : « Comme vous le savez, Nadine est une personnalité marquante de la vie politique française, une figure de notre mouvement, mais au-delà, une figure de la France et de l’Europe aujourd’hui« . Il n’a pas manqué de rappeler que cette élection est capitale et qu’elle intervient dans un contexte particulièrement complexe, selon lui, avec des problèmes de délinquance qui s’aggravent chaque jour, une diminution des services publics, des problèmes liés à une immigration incontrôlée, et une détérioration de l’image de la France en Europe et dans le monde. François-Xavier Dugourd n’a pas omis de souligner que la France est confrontée à une explosion des déficits publics. Pour le président des Républicains de la Côte-d’Or, tout cela est lié aux choix faits par le président de la République. Une Europe différente, une Europe plus efficace, plus proche, plus à l’écoute, qui soit plus rapide dans les décisions qu’elle a à prendre, c’est le souhait du président.
Avant d’ajouter un témoignage personnel et marqué sur sa vision avec l’Europe : « Je suis quand même frappée de voir que nous venons de fêter le 8 mai, la capitulation de l’Allemagne, le 9 mai, la fête de l’Europe, et sans se demander ce que tout cela représente en fait. Ca représente quelque chose de fondamental dont on ne parle absolument pas pendant cette campagne électorale, qui est d’abord l’ADN de l’Union européenne et de la construction de l’Union européenne, qui est d’abord la paix. Moi, j’appartiens, du haut de mes 60 ans, à la première génération qui n’a pas connu la guerre. Nos parents, nos grands-parents ont connu la guerre, voire deux guerres mondiales, et moi, Nadine Morano, élue au Parlement européen dans cet hémicycle, qui, pour moi, représente un miracle politique, qui est la seule assemblée multinationale au monde où il y a 24 langues parlées et où l’on travaille ensemble à 27 pays pour un destin commun. Je ne vous dis pas que tout est facile, mais la réalité, c’est que moi, Nadine Morano, députée française, je siège à côté de Marlène MORTLER, députée allemande. Alors moi, si vous voulez, qui suis Lorraine, ça me procure une émotion particulière, parce que j’ai une frontière avec l’Allemagne et que, il n’y a pas encore très très très longtemps, on les appelait les « boches ». Ça a disparu de notre vocabulaire, parce que ce sont nos partenaires allemands et que cette réconciliation franco-allemande, c’est d’abord un trésor absolu, de ce qui a été la fondation de ce qui est aujourd’hui l’Europe et la paix que cela nous a apporté, au point que Simone Veil, qui a présidé le Parlement européen, qui a été élue au Parlement européen après avoir eu sa famille exterminée à Auschwitz dans les camps de concentration, a appelé au pardon et à la réconciliation. Et tout ça, vous voyez, personne n’en parle« .
Nadine Morano a également pris l’initiative de parler du président de la République : « On a un président de la République qui, lorsqu’il est arrivé au pouvoir, a trouvé bon de changer le mode de scrutin pour les élections européennes. Avant, il y avait un scrutin par grande région et donc en 2014, j’ai eu l’honneur d’être la tête de liste de notre famille politique où nous avons obtenu un score de 22 % des voix, remportant le premier prix en France puisque nous avions réalisé le meilleur score de France dans la zone est, sur cinq régions et 18 départements. Pourquoi ? Parce que nous, Les Républicains, nous avions des élus et des élues qui sont ancrés dans les territoires. Des conseillers départementaux, des conseillers régionaux, des maires, des députés, des sénateurs. Ce que n’avait pas En Marche. En Marche, ils avaient un parti politique 2.0. C’est-à-dire qu’on s’est retrouvé avec des députés En Marche qui ont déposé leurs CV sur le site en Marche, en se disant trois mois avant qu’ils ne savaient même pas qu’ils allaient devenir députés. Mais nous, quand on déposait à l’époque une candidature pour obtenir l’investiture pour devenir député, c’était le Graal de la vie politique : vous deveniez député de la nation« .
Nadine Morano reproche à Emmanuel Macron d’avoir transformé ces élections européennes en un scrutin national : « C’est devenu un référendum contre Macron ! Donc, plus personne ne parle de paix, des agriculteurs, des fonds FEDER, à quoi sert l’Europe, la sécurité alimentaire », selon la députée européenne.
Elle est aussi revenue sur le thème de l’immigration : « On laisse venir n’importe qui sur le territoire européen, donc je dis, c’est stop ! Nous avons besoin de maîtriser notre destin, il faut que la France reprenne les commandes, il faut qu’on mette un frein, mais pas un petit frein, on tire le frein de l’immigration. Il faut stopper cette immigration de gens qui viennent sur notre territoire sans y être invités, sans que nous les voulions et que nous n’arrivons pas à renvoyer chez eux. Franchement, à un moment, ce n’est juste plus possible ».
Les Républicains ont dévoilé leur programme européen. En ce qui concerne l’immigration, le parti a des propositions :
Pour maintenir la cohésion du contient européen, l’Europe doit maîtriser ses frontières extérieures
Mesure 1 : Assurer le contrôle des frontières extérieures de l’Union européenne en redéployant des fonds européens inutiles vers la construction de barrières physiques à l’Est (murs, fossés, caméras, intelligence artificielle, etc.) et le déploiement de forces maritimes en Méditerranée pour empêcher l’immigration illégale
Mesure 2 : Donner à Frontex la capacité opérationnelle et le soutien politique nécessaires pour prévenir, détecter et empêcher l’immigration illégale et expulser les clandestins d’Europe
Mesure 3 : Transférer la gestion des demandes d’asile dans des centres d’accueil fermés situés aux frontières extérieures de l’Union européenne en lien avec Frontex et l’Agence européenne de l’asile
Mesure 4 : Instaurer au niveau européen une liste de « pays d’origine sûrs » et une liste de « pays tiers sûrs » avec lesquels l’Union européenne pourra coopérer pour gérer les flux migratoires
Mesure 5 : Le Conseil européen doit fixer à la Commission des objectifs chiffrés de réduction des franchissements irréguliers des frontières extérieures de l’Union et d’augmentation des taux d’éloignement et établir un véritable Schengen groupe au niveau européen (à l’image de l’Eurogroupe)
Mesure 6 : Instaurer un « choc de conditionnalité » dans les relations diplomatiques de l’Union européenne avec les pays tiers. Aucune coopération ne pourra exister sans un accord complet dans le domaine migratoire et la reprise des clandestins par les pays d’origine
Mesure 7 : Instaurer des sanctions financières à l’encontre des pays non coopératifs en matière de lutte contre l’immigration illégale ou en matière de réadmission
Mesure 8 : Mettre en place une « clause de sauvegarde » pour permettre aux Etats membres de rétablir des contrôles aux frontières intérieures de l’Union en cas d’urgence, sans l’accord de la Commission européenne
Mesure 9 : Conditionner le versement des prestations sociales non contributives à 3 ans de résidence régulière dans toute l’Union européenne et permettre aux Etats membres de réguler comme ils le souhaitent le regroupement familial
Mesure 10 : Créer une force de police européenne contre le trafic de drogue
2. Et au niveau français ?
Seule une action forte et simultanée au niveau français et au niveau européen permettra de reprendre le contrôle de des frontières et de choisir librement qui a le droit de résider sur notre territoire selon les Républicains. Les Républicains proposent depuis un an une révision constitutionnelle pour mettre en place des quotas migratoires annuels votés par le Parlement (y compris pour le regroupement familial), expulser systématiquement les étrangers qui présentent un danger pour l’ordre public du territoire français et traiter les demandes d’asile dans des centres fermés comme cela se pratique déjà dans plusieurs pays de l’Union européenne.
Ils ont également fait voter au Parlement de nombreux amendements à la loi sur l’immigration en décembre 2023 afin d’en faire une loi de fermeté, mais le gouvernement n’a pas défendu ces dispositions devant le Conseil constitutionnel, qui les a censurées le 25 janvier 2024 pour un motif de procédure.
Enfin, ils souhaitent rendre la parole aux Français par l’intermédiaire d’un Référendum d’Initiative Partagée (RIP) concernant les conséquences sociales de l’immigration (transformation de l’Aide Médicale d’Etat (AME) en Aide Médicale d’Urgence (AMU) ; conditionnalité du versement de plusieurs prestations sociales non contributives (aides personnelles au logement (APL), prestations familiales, etc.) à une durée minimale de présence régulière sur notre territoire national ; interdiction d’octroyer des tarifs privilégiés dans certains services publics, notamment les transports, aux étrangers en situation irrégulière etc.), mais le Gouvernement s’y est, de nouveau, opposé.
La réunion publique s’est terminée par un échange constructif entre le public et Nadine Morano, qui, nous n’en doutons pas, a plus que motivé les troupes pour ces élections européennes. François-Xavier Bellamy sera à Fontaine-Lès-Dijon le 23 mai 2024 et démontre que la Fédération des Républicains est plus que jamais mobilisée pour ces élections européennes !