Le 29 mai dernier, une réunion publique s’est tenue à l’initiative de la municipalité de Chenôve, rassemblant des habitants des quartiers Herriot, Mail, Gambetta, Kennedy et du centre-ville. Cette rencontre, censée être une plateforme d’échange et d’information, a finalement révélé des points de vue divergents sur les projets en cours et le quotidien des habitants de la commune, selon Philippe NEYRAUD, de la liste « Le Bon Sens » à Chenôve.
Communiqué de presse du 3 juin 2024 :
Chenôve : Réunion de quartier mail/centre-ville/Gambetta
Mercredi dernier 29 mai, des habitants des quartiers Herriot, Mail, Gambetta, Kennedy et centre-ville se sont réunis à l’initiative de la municipalité. Ont été abordés les différents projets en cours et le quotidien des habitants.
Nous avons pu assister à une belle présentation en images empreinte d’autosatisfaction. Aucune donnée chiffrée et aucune visibilité des conséquences lourdes de l’opération centralité de ville (urbanisme, circulation, stationnement, sécurité).
Points abordés complétés par nos soins :
– Le parc urbain Saint Exupéry :
Rappelons son coût exorbitant proche des 10 millions d’euros, soit le double des prévisions. Un investissement lourd, à quelques pas du plateau, sans garantie sur sa fonction d’îlot de fraîcheur ni sur sa pérennité ni sur ses coûts d’entretien. La dalle béton, sur les garages souterrains, soutenant une partie du parc reste problématique à terme.
– Le « Projet Kennedy » :
Dans les tuyaux depuis 2015, sa programmation ne cesse de reculer : la faute à l’enseigne LIDL d’après le maire.
– La reconstruction de l’école des Violettes :
Le projet initial a été complètement abandonné et remis à plat malgré des frais de projet et d’avant-projet conséquents. 150 000€ environ envolés !
A noter que malgré des subventions importantes, les différents projets, par un recours trop systématique à l’emprunt, nous coûtent la bagatelle de 450 000€ d’intérêts annuels.
La présentation a été suivie par une série de questions/réponses sur les sujets de tranquillité publique, de nettoyage, du stationnement et celui épineux des Pressoirs des ducs de Bourgogne.
– La responsabilité des deux premiers thèmes a été rejetée sur la police nationale et Dijon métropole.
– Sur le stationnement anarchique en centralité de ville et notamment lors du marché dominical, il a été répondu que la police municipale verbalisait systématiquement les contrevenants alors que les comptes administratifs 2023 ne font état que de 431 € sur ce poste.
– Quant aux Pressoirs de Bourgogne, le maire avoue ne plus avoir de relations apaisées avec le propriétaire qui serait néanmoins prêt à vendre pour 1 million d’euros.
Vu les enjeux historiques, culturels, économiques, touristiques et de rayonnement communal voilà une proposition qui aurait dû retenir toute l’attention de la ville.
Avec les diverses subventions possibles, on parle d’une acquisition largement à la portée de la ville notamment en comparaison de dépenses non maîtrisées telles que les coûts des emprunts, la réinitialisation du projet de reconstruction de l’école des Violettes et surtout l’achat discutable du restaurant « Le Clos du Roy » (550 000€) dont la mise à disposition du public nécessite environ 400 000 € supplémentaires. Le projet, finances obligent, a d’ailleurs été reporté.
Pour finir, je m’interroge sur l’affirmation du maire de Chenôve lors de cette réunion qui dit avoir verbalisé le groupe LFI pour la tenue d’un stand devant le Cèdre alors qu’une autorisation préfectorale était accordée. Quel crédit apporter à des attitudes tantôt « pro », tantôt « anti » en fonction du gain électoral espéré ? Une versatilité récurrente qui n’est pas nouvelle, mais qui continue à me surprendre.
Philippe NEYRAUD,
liste « Le Bon Sens »