Lutte Ouvrière se lance une nouvelle fois dans la course aux élections législatives en Côte-d’Or, une entreprise qui ressemble davantage à une farce qu’à une véritable démarche politique sérieuse. Claire Rocher, porte-parole du parti pour le département, reprend le flambeau et est candidate dans la 2ème circonscription, accompagnée par Julien Thévenin dans la première circonscription. Fabienne Delorme, Michel Denizot, et Françoise Petet complètent cette troupe de candidats voués à l’insignifiance dans les troisième, quatrième, et cinquième circonscriptions.
Lutte Ouvrière persiste à présenter des candidats dans chaque circonscription malgré un contexte national qui appelle à la stratégie et à l’union. Julien Thévenin, par exemple, avait péniblement récolté 0,69% des voix en 2022, soit un ridicule 256 suffrages. Claire Rocher n’avait pas fait mieux, obtenant seulement 1,71%, soit 591 voix. En clair, Lutte Ouvrière se lance dans cette élection sans aucune perspective de succès, répétant les mêmes erreurs avec un entêtement qui confine au grotesque.
Le sectarisme de Lutte Ouvrière est bien connu, mais il atteint aujourd’hui des sommets d’absurdité. Alors que le Rassemblement National est aux portes du pouvoir, Lutte Ouvrière continue de s’enfermer dans son dogmatisme obtus, refusant de se tourner vers d’autres courants de gauche avec lesquels elle pourrait pourtant trouver des terrains d’entente. Au lieu de former un front uni contre les véritables dangers qui menacent la République, Lutte Ouvrière préfère se cantonner à ses vieilles habitudes de repli sur soi.
Cette attitude n’est pas seulement irresponsable, elle est dangereuse. En refusant obstinément de collaborer, Lutte Ouvrière contribue à affaiblir la gauche dans son ensemble, laissant le champ libre aux forces réactionnaires. Leur isolement volontaire pourrait être une trahison envers ceux qu’ils prétendent représenter. Alors que les crises économiques, sociales et écologiques appellent à des solutions concertées, Lutte Ouvrière se ridiculise en prônant une pureté idéologique stérile et suicidaire.
En fin de compte, Lutte Ouvrière ne fait que renforcer son image de parti sectaire, déconnecté de la réalité et incapable de s’adapter aux besoins urgents de notre époque. Ce qui aurait pu être une force de changement se transforme en un vestige pathétique du passé, une relique qui préfère s’enfoncer dans l’oubli plutôt que de se joindre à la lutte pour un avenir meilleur.