L’Espagne, désormais la nation la plus titrée de l’histoire de l’Euro, a décroché une victoire éclatante contre l’Angleterre (2-1) dimanche à Berlin. Les Espagnols, enthousiasmants et dominateurs tout au long de la compétition, ont été récompensés de leurs efforts. Lors d’une finale longtemps indécise, la Roja a remporté son quatrième titre européen, s’imposant face à l’Angleterre (2-1) dans un stade olympique de Berlin largement acquis à la cause des Three Lions. Après l’égalisation de Cole Palmer (73e), qui a répondu à l’ouverture du score de Nico Williams (47e), Mikel Oyarzabal a offert la victoire à son équipe à la 86e minute. Ce quatrième trophée vient s’ajouter à ceux de 1964, 2008 et 2012.
Malgré des débuts hésitants et des difficultés dans les derniers gestes, les hommes de Luis de la Fuente ont fini par trouver leur rythme. Les Anglais, solidaires et plus dangereux en première période, ont su exploiter les espaces laissés par les Espagnols, bien que leur possession ait été moindre.
Une seconde période exaltante
Après une première mi-temps terne, le match s’est animé dès le retour des vestiaires. La Roja, bien que privée de leur maître à jouer Rodri, sorti sur blessure, a ouvert le score grâce à Nico Williams, servi par Lamine Yamal (47e). Les Espagnols, revigorés, ont ensuite eu plusieurs occasions d’alourdir le score, mais les Anglais n’avaient pas dit leur dernier mot.
Gareth Southgate a pris une décision audacieuse en remplaçant son capitaine Harry Kane à l’heure de jeu. Ce changement a permis à son équipe de se rapprocher du but espagnol, et Cole Palmer a égalisé d’une frappe au ras du sol depuis l’extérieur de la surface (73e). Les supporters anglais, en ébullition, ont cru en un retournement de situation. Cependant, Mikel Oyarzabal, entré en cours de jeu, a marqué le but décisif en reprenant un centre de Marc Cucurella (86e).
Les remplaçants et le staff de la Roja ont célébré cette réalisation avec le buteur, comme ils le feront quelques minutes plus tard au coup de sifflet final, pour fêter un nouveau titre européen. Ce troisième sacre en cinq éditions de l’Euro témoigne de la constance des performances de l’Espagne à ce niveau. Les Anglais, souvent revenus au score en fin de match durant cet Euro, n’ont pas réussi cette fois-ci et quittent Berlin la tête basse, malgré l’espoir de tout un peuple.