La fête nationale du 14 juillet a été une nouvelle fois marquée par des violences urbaines à Chenôve. Huit véhicules ont été incendiés au niveau de la résidence Branly et de la rue Armand Thibault, suscitant la condamnation de Philippe Neyraud, élu de la liste « Le Bon Sens« .
Philippe Neyraud a exprimé ses pensées aux propriétaires des véhicules détruits, reconnaissant l’impact considérable de cette perte pour eux. Il a également adressé son soutien aux riverains, témoins impuissants de ces actes de violence, et salué le travail des forces de l’ordre en ces circonstances difficiles.
Pour Philippe Neyraud, ces incidents reflètent la dérive d’une minorité en rupture avec les valeurs républicaines. Il insiste sur le fait que la situation sociologique ne peut à elle seule justifier de tels comportements. Il appelle à une volonté d’action ferme et déterminée pour endiguer cette violence.
Bien que nécessaires, les mesures prises par la municipalité, telles que le renforcement de l’armement et des effectifs policiers, ne sont pas suffisantes selon Neyraud. Il exprime des doutes quant à l’efficacité des caméras de vidéo-protection, connectées en permanence au réseau « On Dijon », et regrette le démantèlement du service de médiation de la ville, dont la présence sur le terrain permettait de prévenir de nombreux conflits.
Neyraud déplore le silence du nouveau député de la circonscription face à ces événements, malgré sa forte présence et son discours vindicatif lors de la campagne législative. Il met en avant une proposition de création d’un Groupement Chenevelier Inter Bailleurs de Surveillance (GCIS), visant à établir un partenariat avec les bailleurs sociaux pour renforcer la sécurité.
Philippe Neyraud appelle à une combinaison de mesures d’écoute, de médiation et de répression, soutenues par une volonté politique réfléchie et cohérente, éloignée des objectifs électoralistes, pour restaurer la sécurité et la tranquillité à Chenôve.
Communiqué de presse du 16 juillet 2024 :
Incendies de voitures à Chenôve : communiqué de Philippe NEYRAUD
Encore une fois, la fête nationale du 14 juillet fut le prétexte à des violences urbaines qui n’ont pas épargné notre ville.
A minima, nous déplorons et condamnons l’incendie de huit véhicules situés au niveau de la résidence Branly et de la rue Armand Thibault. Nos pensées vont prioritairement aux propriétaires des voitures qui ont vu leur moyen de transport se volatiliser. Nous exprimons également tout notre soutien aux riverains qui ont assisté à ces actes de délinquance, grave source d’insécurité. Nous n’oublions pas, non plus, nos forces de l’ordre qui font un travail remarquable.
Comme beaucoup d’autres villes de France, Chenôve subit les actes d’une minorité agissante en rupture totale avec notre République et ses valeurs. Une structure sociologique défavorable, constamment mise en avant, ne saurait expliquer à elle seule une situation qui n’a que trop duré.
Aujourd’hui, nous avons conscience qu’il n’existe pas de baguette magique pour régler instantanément une problématique profonde que l’on a laissé dériver. Pour autant, nous avons une véritable volonté d’agir, il n’y a pas de fatalité en la matière.
Les mesures municipales (armement renforcé des policiers, augmentation des effectifs), si elles étaient nécessaires à l’évidence, comme nous l’avions par ailleurs suggéré, ne sont pas suffisantes. Quant à l’utilisation des caméras de vidéo-protection, nos interrogations demeurent face à leur efficacité qui reste à prouver. Des caméras qui pourtant seraient connectées 24H/24H sur le réseau « On Dijon ».
De même, nous regrettons toujours le démantèlement du service médiation de la ville qui, de par sa proximité et sa connaissance du terrain, permettait d’anticiper et de prévenir nombre de conflits.
Enfin, nous sommes également surpris du silence du nouveau député de notre circonscription, pourtant très présent à Chenôve et vindicatif lors de la campagne des législatives.
Notons qu’à notre actif, une proposition reste en suspens : la création d’un Groupement Chenevelier Inter bailleurs de surveillance (GCIS) qui serait un partenariat avec les bailleurs sociaux afin de contribuer à la nécessaire sécurisation de notre ville et de ses habitants.
Un long travail d’écoute, de médiation, mais aussi de répression doit être renforcé dans une volonté politique réfléchie et surtout cohérente, détachée des objectifs électoralistes.
Philippe NEYRAUD
Élu de la liste « le Bon Sens ».