La deuxième campagne d’immunisation contre la bronchiolite des bébés a commencé ce dimanche, marquant le retour du Beyfortus, traitement préventif qui avait été difficile à trouver l’an dernier. Cette fois-ci, près de 600 000 doses sont disponibles, soit plus du double de l’offre de l’année précédente. Ce chiffre correspond à peu près au nombre de naissances annuelles en France, offrant ainsi une couverture potentielle pour chaque nouveau-né.
L’an dernier, les livraisons de ce médicament avaient été suspendues dans les pharmacies pour prioriser les maternités, en raison de la demande élevée et des stocks limités. À partir de ce dimanche, il sera à nouveau accessible dans les pharmacies sur prescription médicale, tout en continu à être distribué dans les maternités en France métropolitaine, comme l’a précisé Sanofi, le laboratoire commercialisant le Beyfortus, développé par AstraZeneca.
Le Beyfortus a pour objectif de protéger les nourrissons contre le virus respiratoire syncytial (VRS), principal responsable de la bronchiolite, une maladie qui entraîne des difficultés respiratoires chez les bébés. Bien que cette infection soit généralement bénigne, elle peut parfois se compliquer, nécessitant alors une hospitalisation. Selon l’Institut Pasteur, la première campagne d’immunisation a permis d’éviter près de 6 000 hospitalisations d’enfants.
En plus du Beyfortus, un autre produit d’immunisation contre la bronchiolite a récemment été approuvé. L’Abrysvo, destiné aux femmes enceintes à partir du huitième mois de grossesse, a reçu l’approbation de la Haute Autorité de Santé en juin dernier. Ce traitement offre une nouvelle option aux parents, qui, dès ce mois de septembre, pourront choisir entre ces deux solutions pour protéger leur enfant contre la bronchiolite dès la naissance.
Avec ces deux traitements disponibles, les autorités sanitaires espèrent améliorer la protection des nourrissons et réduire encore davantage le nombre d’hospitalisations liées à la bronchiolite, une maladie qui touche chaque année de nombreux bébés en France.