À Chenôve, une agression canine survenue récemment aurait pu être évitée, selon le communiqué de Philippe Neyraud, représentant de la liste « Le Bon Sens ». L’incident aurait fait deux blessés, l’un nécessitant quelques points de suture, tandis que l’autre s’est vu prescrire huit jours d’arrêt de travail. Cet événement a mis en lumière un problème latent dans le quartier du Vieux-Bourg, où la situation aurait pu être résolue plus tôt avec une action rapide de la municipalité, selon Philippe Neyraud.
Selon l’élu d’opposition, depuis six mois, les aboiements incessants de quatre chiens perturbent la tranquillité des résidents du Vieux-Bourg. Les animaux, parqués dans un petit jardin gravillonné, passent la majeure partie de leur temps à aboyer, jour et nuit. Toujours selon l’élu, en plus de ce dérangement sonore, l’incivilité de leur maître et l’agressivité des chiens ont engendré un climat de peur et d’insécurité dans le quartier.
Ce sentiment d’insécurité s’est tristement confirmé le vendredi 20 septembre, lorsque l’un des chiens a violemment attaqué deux riverains qui tentaient d’intervenir lors d’une agression. Le maître des chiens avait, pour une raison inconnue, agressé physiquement une personne âgée descendant du bus selon Philippe Neyraud. En cherchant à porter secours à la victime, deux habitants ont été mordus par l’un des chiens.
Depuis l’incident, le maître et le chien incriminé semblent avoir disparu, laissant les trois autres chiens livrés à eux-mêmes, selon Philippe Neyraud, qui dénonce cette situation et annonce avoir alerté la Société Protectrice des Animaux (SPA) afin de prendre en chargez ces animaux, qui pourraient représenter un nouveau danger pour la population.
Dans son communiqué, Philippe Neyraud se montre particulièrement critique envers la municipalité, qui aurait été informé à plusieurs reprises de la situation, mais qui n’aurait pris aucune mesure concrète. Selon lui, plusieurs mois se sont écoulés entre les premiers signalements des riverains et l’attaque canine, ce qui démontre une “immobilité municipale coupable”. Il appelle à une réaction plus rapide et plus efficace de la part des autorités locales pour prévenir de tels incidents. « Communiquer, c’est bien, agir, c’est mieux ! » conclut Philippe Neyraud, exprimant ainsi son espoir de voir des mesures prises pour garantir la sécurité des habitants de Chenôve.
Cet événement tragique souligne l’importance de la vigilance collective et de la réactivité des autorités lorsqu’il s’agit de prévenir les risques liés à la détention d’animaux, et plus particulièrement ceux présentant un comportement agressif.