La France Insoumise de Côte-d’Or a publié le 3 octobre 2024 un communiqué pour exprimer sa vive inquiétude face à l’évolution des politiques migratoires en France. Le parti dénonce le durcissement de la répression de l’immigration, notamment à travers les premières déclarations du nouveau ministre de l’Intérieur. Selon La France Insoumise, un migrant n’est pas un criminel et ne doit pas être traité comme tel.
Le communiqué critique également l’instrumentalisation politique et médiatique du meurtre de Philippine, souvent utilisée pour associer les étrangers à la criminalité, un amalgame dangereux qui alimente une rhétorique xénophobe. La France Insoumise souligne que les immigrés ne sont pas responsables de la crise économique, sociale et morale qui traverse le pays. Pour eux, ces difficultés sont plutôt dues à une politique gouvernementale qui sacrifie les plus précaires au profit d’une élite privilégiée.
Le communiqué exprime également le soutien de LFI au collectif dijonnais qui se mobilise contre la construction d’un Centre de rétention administrative à Dijon, jugeant inhumain le traitement réservé aux migrants. Le cas de Cheikh Dieng, étudiant sénégalais arrivé à Dijon en 2010, est présenté comme un exemple des absurdités de la politique migratoire actuelle. Malgré un parcours sans faute, avec des offres d’emplois réguliers dans les académies de Dijon et Besançon, il a reçu une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) après un avis initial favorable de la Préfecture.
Ce cas reflète, selon LFI, la situation de nombreux immigrés qui travaillent dans des secteurs essentiels tout en étant menacés d’expulsion. La France Insoumise 21 soutient la demande de régularisation de Cheikh Dieng et, à travers lui, critique les politiques migratoires répressives et mortelles, rappelant les milliers de décès en Méditerranée, dans la Manche ou dans le désert du Sahara.
Enfin, le parti réaffirme son soutien aux associations, syndicats et collectifs qui appellent à mettre fin à cette « obsession migratoire xénophobe » et à respecter les droits humains de chaque individu, quelle que soit sa nationalité, son origine ou ses croyances. Le communiqué se termine par un appel à une politique d’accueil fondée sur la solidarité et le respect des droits fondamentaux.