Le 7 octobre 2024, la Fédération de la Côte-d’Or du Parti Radical a publié un communiqué en hommage aux victimes des attaques terroristes du Hamas, survenues un an plus tôt. Le Parti Radical appelle la France et les puissances occidentales à réfléchir à deux enjeux majeurs. D’abord, il est nécessaire de contribuer à l’apaisement du climat géopolitique autour d’Israël, surtout après l’attaque inédite de l’Iran sur le sol israélien.
Jean-Philippe Morel, président du Parti Radical de la Côte-d’Or, souligne que la France doit réaffirmer son soutien à l’État d’Israël, constamment menacé, notamment par le programme nucléaire iranien, tout en veillant à ne pas légitimer les actions militaires contre les civils dans la bande de Gaza ou au Sud-Liban. Il appelle à une diplomatie européenne plus forte, au moment où les États-Unis sont accaparés par leur campagne électorale.
Ensuite, le Parti Radical incite la France à s’interroger sur son rapport ambigu à l’antisémitisme, dénonçant la manière dont un parti de la population assume ouvertement cette haine sous couvert de soutien à la cause palestinienne. Le parti rappelle que la France, ayant traversé des périodes sombres, doit condamner fermement toute forme de discours antisémite.
Maxime Moulazadeh, Secrétaire National à la Défense et aux Armées, souligne que la France doit jouer un rôle actif dans la désescalade et la recherche d’une solution politique, notamment la solution à deux États, pour parvenir à une paix durable. Nathalie Delattre, présidente du Parti Radical, a exprimé son soutien indéfectible au peuple israélien et exhorté les acteurs régionaux à renouer avec une cohabitation pacifique. Le Parti Radical, pilier de la République et de la laïcité, refuse que la France se compromette dans les hésitations politiques face à ces défis.
Communiqué de la fédération de la Côte-d’Or du Parti radical du 7 octobre 2024 :
Ce 7 octobre, moment d’hommage aux victimes des crimes terroristes ignobles commis contre des civils israéliens, et du monde entier, par le Hamas, doit mener la France et l’ensemble des puissances occidentales à une double interrogation :
D’abord, et avant tout, comment contribuer utilement à l’apaisement de l’embrasement géopolitique dramatique que cette attaque a suscité autour d’Israël, attisé récemment par l’attaque de la République Islamique d’Iran sans précédent sur le sol israélien. Notre pays doit renouveler avec clarté son soutien à l’existence de l’Etat d’Israël, menacé constamment, notamment par le programme nucléaire iranien. Mais ce soutien ne saurait légitimer les actions militaires contre des civils dans la bande de Gaza ou au Sud Liban.
« Une diplomatie plus forte et plus claire doit être mise en œuvre au plan européen, alors même que les Etats-Unis sont empêtrés dans leur campagne électorale. » indique Jean-Philippe MOREL, Président du Parti Radical de Côte-d’Or.
Ensuite, la situation doit conduire la France à s’interroger sur sa relation ambiguë à l’antisémitisme, qui est, aujourd’hui, ouvertement assumé par une partie de nos concitoyens et la plupart de leurs représentants politiques : le soutien à la cause palestinienne ne saurait servir de prétexte à la haine des juifs dans un pays, la France, qui a connu des heures sombres à cet égard. Nous devons condamner et poursuivre avec fermeté toute controverse à ce sujet.
En ce jour de commémoration, le Parti Radical, fondement historique de la République et de la Laïcité, ne saurait accepter que la France ne se compromette dans des atermoiements politiques à ce sujet.
« La France doit continuer à jouer son rôle diplomatique dans la désescalade et la recherche de solutions politiques, dont la solution à deux Etats, pour amorcer une paix durable. » ajoute Maxime MOULAZADEH, Secrétaire National à la Défense et aux Armées du Parti Radical.
La présidente du Parti Radical, Nathalie DELATTRE, assure le peuple israélien de son soutien sans faille et exhorte les parties prenantes régionales à retrouver la voie d’une cohabitation pacifique.