Le Conseil Municipal de Dijon, réuni le 25 novembre 2024, a élu Nathalie Koenders au poste de Maire, succédant à François Rebsamen, qui dirigeait l’exécutif de la ville depuis près de 24 ans. Les élu-es écologistes dijonnais saluent avec enthousiasme l’élection de la première femme socialiste à la tête de la municipalité. Bien plus qu’un simple symbole, cet événement constitue un acte politique fort en faveur de l’égalité des droits entre les femmes et les hommes, des valeurs de solidarité, et de la lutte contre les discriminations. Un message important dans un monde où la montée de l’extrême-droite et le repli de l’extrême-centre menacent les acquis sociaux.
Depuis plus de deux décennies, Dijon s’est transformée sous l’impulsion d’une majorité de gauche et écologiste. Des projets structurants ont vu le jour, tels que le développement du tramway, la création d’espaces partagés entre véhicules et modes doux, l’amélioration des transports en commun, la mise à disposition de logements accessibles, et la promotion d’une culture ouverte à toutes et tous. Ces réalisations ont été possibles grâce à un engagement constant des élus de la majorité, dont des écologistes qui ont apporté une contribution significative.
Cependant, malgré ces avancées, le maire sortant a refusé d’adapter la politique environnementale de la ville à l’ampleur des enjeux climatiques actuels. En 2020, les élu-es écologistes ont présenté un projet municipal pour accélérer la transition de Dijon vers un modèle plus écologique et solidaire. Parmi les propositions : densifier la nature en ville, réinventer l’urbanisme avec la participation des habitants, aménager une ville plus adaptée aux enfants, et faire de Dijon une ville véritablement cyclable. Malheureusement, ces aspirations sont restées sans écho.
Depuis leur passage dans l’opposition en 2020, les élu-es écologistes ont porté la voix des 22 % de Dijonnaises et Dijonnais qui ont exprimé leur volonté de voir une bifurcation écologique et sociale. Ils ont soumis de nombreuses propositions alternatives qui ont été souvent ignorées par la majorité en place. Leur bilan de mi-mandat, accessible ici, présente leurs actions et les initiatives entreprises pour répondre aux attentes des citoyens.
Aujourd’hui, avec l’élection de Nathalie Koenders, qui a affiché sa volonté de mettre la justice sociale et les transitions écologiques au cœur de ses politiques, les écologistes prennent acte de cette déclaration. Ils expriment cependant leur attente de voir les engagements pris se traduire en actions concrètes. Ils porteront une attention particulière aux politiques stratégiques visant à améliorer la qualité de vie des habitants : une ville à “grandeur nature”, une réelle priorité donnée aux mobilités douces et sécurisées, et un urbanisme participatif bâti autour des attentes citoyennes.
Les élu-es du groupe Dijon Écologique et Solidaire – Olivier Muller, Stéphanie Modde, et Frédéric Faverjon – poursuivront leurs efforts pour que les transitions écologiques et sociales deviennent une priorité à Dijon. Ils rappellent que seul un changement profond des politiques publiques pourra construire une ville réellement durable, inclusive et solidaire.