Hier, nous vous annoncions, dans un article, qu’une inspection des EHPAD « Les Bégonias » et « Jardin Voltaire », menée conjointement par l’Agence régionale de santé (ARS) et le Conseil départemental de Côte-d’Or, avait révélé de graves dysfonctionnements au sein de ces établissements. Ces inspections, qui se sont déroulées les 15 et 16 mai derniers, ont permis de mettre en lumière des problèmes d’organisation, de prise en charge des résidents et de gestion du personnel, susceptibles de compromettre leur bien-être et leur sécurité.
Pourtant, depuis la publication de notre article, certaines personnes n’ont pas hésité à remettre en cause la sincérité de nos informations, allant jusqu’à interroger notre crédibilité avec des remarques telles que : « Avez-vous seulement la preuve de vos dires ? ». Aujourd’hui, nous choisissons de répondre à ces doutes et de rétablir la vérité.
Une rigueur journalistique indéniable
Lorsqu’une information nous parvient et que nous décidons de la porter à la connaissance du public, nous le faisons avec un devoir de rigueur et d’objectivité. Toute allégation, surtout dans des affaires aussi graves que celles impliquant des conditions de vie dans des EHPAD, se doit d’être vérifiée et recoupée. Nous savons pertinemment que la moindre imprécision pourrait nous exposer à des poursuites en diffamation.
Ainsi, lorsque nous écrivons que « D’après nos informations, un courrier conjoint présentant le rapport d’inspection et les mesures correctives demandées à la direction de l’EPCAPA a été adressé début septembre au gestionnaire ainsi qu’au directeur des deux établissements », nous nous basons sur des preuves solides, des documents authentiques et une vérification minutieuse.
Il en va de même pour les informations concernant la saisine des services de la direction départementale de l’Emploi, du Travail et des Solidarités au sujet de risques psychosociaux encourus par les salariés des deux structures. Nous ne publions rien sans une vérification préalable rigoureuse, car notre objectif est de porter à la connaissance du public des faits avérés, en toute intégrité.
Une preuve indiscutable de notre sincérité
Afin de dissiper tout doute quant à la fiabilité de notre travail et de nos vérifications, nous prenons aujourd’hui, dans cet article, l’initiative de diffuser l’une des preuves qui nous a permis d’écrire l’article en question. Il s’agit d’un courrier daté du 24 septembre 2024, écrit par le préfet de Côte-d’Or à l’attention de Madame Céline Maglica et de Monsieur Massar N’Diaye, conseillers départementaux.
Ce courrier atteste sans ambiguïté de la réalité de l’inspection menée par l’ARS et le Conseil départemental, ainsi que des graves dysfonctionnements relevés au sein des établissements concernés. Nous disposons de preuves tangibles (et nous ne publions ici qu’une partie des éléments dont nous disposons) pour établir que les faits rapportés sont authentiques et que les inspections ont bien eu lieu.
La vérité, notre seule ligne directrice
Chez Dijon Actualités, notre engagement est de fournir une information honnête, vérifiée et indépendante. Mettre en doute notre sincérité revient à remettre en question la base même de notre métier de journaliste. Nous ne céderons pas à la pression ni aux tentatives de discrédit qui visent notre travail. Nous devons à nos lecteurs la vérité, et c’est précisément ce que nous continuerons à leur apporter.
Nous restons à l’écoute de ceux qui, de bonne foi, souhaitent comprendre nos sources et notre travail. Cependant, nous ne saurions tolérer la remise en cause de notre intégrité sans arguments valables. Dijon Actualités est et restera une voix libre et rigoureuse, au service de la transparence et de la vérité.
F. Bauduin