Depuis la fin des Jeux Olympiques et Paralympiques et la dissolution de plusieurs mouvements d’opposition, le climat social en France semble s’être figé dans l’attente. L’Union syndicale Solidaires 21, dans son dernier communiqué du 3 décembre 2024, met en lumière cette atmosphère de paralysie et d’attentisme qui a pris racine dans le pays. Les interrogations sur l’existence ou non d’une censure gouvernementale ont laissé place à une certitude : la censure populaire, elle, est bien réelle et palpable.
Dans un contexte politique marqué par une cour flagrante et assumée du gouvernement Barnier au clan xénophobe de Le Pen et du Rassemblement National, Solidaires 21 appelle à une riposte sociale claire et déterminée. Le gouvernement actuel, qualifié d’ultra-libéral et de réactionnaire, doit partir, et vite. Le syndicat ne cache pas sa volonté d’exprimer une opposition frontale à ce qu’il considère être une offensive contre les droits des travailleuses et des travailleurs.
Un appel à l’action pour les « centrales » syndicales
Pendant que la précarité progresse, que les licenciements se multiplient et que les fermetures d’entreprises s’envolent, la riposte sociale s’impose comme une nécessité. Les grèves sectorielles se succèdent, mais Solidaires 21 appelle à voir plus grand. Selon eux, il est temps que les « Centrales » syndicales prennent cette période à bras le corps, car une fenêtre d’opportunité s’ouvre pour agir et obtenir de nouveaux acquis sociaux.
Le syndicat avance des revendications claires : la retraite à 60 ans, une augmentation des salaires de 300 euros nets, la hausse des minimas sociaux pour accompagner les plus précaires, l’interdiction des licenciements dans les entreprises bénéficiaires, et l’obligation pour celles qui licencient de rembourser les aides publiques et de réinvestir dans les salariés l’équivalent des dividendes versés aux actionnaires. Autant de mesures jugées indispensables pour préserver la justice sociale.
Construire une grève générale : le seul chemin vers la victoire
Face à ce qu’ils qualifient de destruction de nos droits, de nos emplois et de nos acquis, Solidaires 21 estime que l’heure est venue pour une riposte générale, par la grève. Le syndicat invite les « Centrales » syndicales à se réunir rapidement pour définir un plan de bataille clair. Seule une mobilisation massive pourra obtenir les victoires nécessaires au camp social.
Solidaires 21 propose de lancer une grève générale pour les semaines du 6 ou du 13 janvier 2025. Conscient que la grève générale ne se décrète pas, mais se construit, le syndicat appelle à une mobilisation active pour préparer ce moment d’affrontement social. Selon eux, il est évident que cette grève générale est le seul chemin pour obtenir des victoires majeures pour les travailleuses, les travailleurs, les précaires et les retraité.es.
Ce communiqué marque un appel déterminé à l’action collective. L’union syndicale Solidaires 21 appelle à un élan de solidarité et de combativité face à un gouvernement qui, selon elle, ne fait qu’aggraver la précarité et renforcer les inégalités. L’objectif est clair : mobiliser les forces syndicales, préparer la riposte et construire une grève générale capable de faire plier le gouvernement et d’obtenir des acquis sociaux cruciaux.