Le rectorat de l’académie de Dijon a publié ce 5 décembre 2024 les taux de grévistes dans le cadre du mouvement social qui se déroule aujourd’hui. Les chiffres montrent une mobilisation des enseignants inférieure à la moyenne nationale, avec des taux de participation variés selon les niveaux d’enseignement.
En moyenne, 24,96 % des enseignants de l’académie de Dijon ont fait grève aujourd’hui, contre 31,32 % à l’échelle nationale. Ce chiffre reflète une mobilisation significative, mais moins importante que celle observée dans les autres académies. Le taux de grève dans le premier degré, qui concerne les écoles maternelles et élémentaires, s’élève à 28,46 % à Dijon, alors qu’il atteint 40,07 % au niveau national.
Dans le second degré, les enseignants des collèges et lycées de l’académie de Dijon sont également moins nombreux à participer au mouvement social. Le taux de participation est de 21,55 % pour le second degré, comparé à 23,47 % à l’échelle nationale. Cette différence s’observe aussi selon les types d’établissements. La participation dans les collèges est estimée à 29,45 %, alors qu’elle est de 17,26 % dans les lycées d’enseignement général et technologique, et de 14,16 % dans les lycées professionnels.
Malgré des taux de grévistes moins élevés que la moyenne nationale, la mobilisation reste notable au sein de l’académie de Dijon. Le mouvement social d’aujourd’hui témoigne des inquiétudes persistantes parmi les enseignants, bien que l’ampleur de la grève soit variable selon les niveaux et les territoires. L’éducation nationale fait actuellement face à de nombreuses revendications, notamment sur les questions de salaires, de conditions de travail et de réformes systémiques. Cette mobilisation s’inscrit dans un contexte social tendu où plusieurs secteurs expriment leurs doléances vis-à-vis des politiques gouvernementales.
La situation dans l’académie de Dijon reflète ainsi une mobilisation modérée, mais symbolique de l’état d’esprit actuel des enseignants, qui continuent de se battre pour des améliorations dans leur cadre professionnel. Les taux inférieurs à ceux du niveau national ne masquent pas les besoins exprimés par la profession, qui appelle à davantage de considération et de soutien de la part des autorités publiques.