Dans le cadre d’un appel à manifester lancé par la FDSEA (Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles) et les Jeunes Agriculteurs, une centaine de moteurs agricoles s’est rassemblée ce matin à Dijon, ciblant notamment la Préfecture, les permanences des parlementaires et le Conseil régional. Cette mobilisation a entraîné des perturbations significatives, notamment la déversion de plusieurs dizaines de tonnes de fumier, de paille, de pneus usagés et d’autres déchets sur l’espace public, ainsi que l’immobilisation des tramways.
Nathalie Koenders, maire de Dijon, et François Rebsamen, président de Dijon Métropole, ont rapidement réagi à cette situation. Dans un communiqué de presse, ils ont exprimé leur compréhension de la colère des agriculteurs, tout en soulignant l’impact majeur de cette manifestation sur les services publics locaux.
Impact sur les Services Publics
L’annonce de la manifestation avait permis aux Dijonnais de s’adapter au mieux, en modifiant leurs itinéraires et horaires de déplacement. Cependant, le nettoyage et l’évacuation des déchets nécessitent un travail considérable. Près de quarante agents du service public municipal et métropolitain ont été mobilisés, sans relâche jusque tard dans la soirée, avec l’appui de prestataires supplémentaires.
Nathalie Koenders tient à remercier chaleureusement ces agents pour leur dévouement et leur efficacité, malgré les conditions de travail difficiles. « Leur mobilisation est exemplaire, et nous leur devons une reconnaissance particulière« , a-t-elle déclaré.
À l’heure actuelle, la priorité est de nettoyer les rails du tramway pour permettre une reprise du trafic le plus rapidement possible. Cependant, il n’est pas certain que cette reprise puisse avoir lieu avant demain matin. Les autorités locales soulignent que la colère des agriculteurs est légitime et compréhensible, et que leur droit à vivre dignement de leur travail doit être soutenu.
Coût de la réparation
Il est toutefois regrettable que le service public local, reconnu pour son efficacité et son esprit de responsabilité, soit ainsi mis à contribution de manière excessive. Nathalie Koenders a annoncé que le coût de la réparation et du travail nécessaire sera chiffré et rendu public. « Nous ne pouvons pas laisser ces actions sans conséquences, et il est important que tous les acteurs prennent conscience de l’impact de leurs actions sur la vie quotidienne des Dijonnais« , a-t-elle ajouté.
Cette manifestation, bien que légitime, a mis en lumière les tensions existantes dans le secteur agricole et leur impact sur les services publics. Les autorités de Dijon et de Dijon Métropole restent engagées à soutenir les agriculteurs tout en assurant le bon fonctionnement des services essentiels pour la population. La transparence sur les coûts engendrés par cette action est une étape importante pour favoriser le dialogue et trouver des solutions durables.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE NATHALIE KOENDERS, MAIRE DE DIJON, ET DE FRANÇOIS REBSAMEN, PRÉSIDENT DE DIJON MÉTROPOLE
Dans le cadre d’un appel à manifester de la FDSEA et des Jeunes agriculteurs, près d’une centaine d’engins agricoles se sont rassemblés dans la matinée à Dijon, ciblant à la fois la Préfecture, les permanences des parlementaires et le Conseil régional. À cette occasion, plusieurs dizaines de tonnes de fumier, paille, pneus usagés et autres déchets ont été déversés sur l’espace public à proximité des institutions visées, et la circulation des tramways interrompue, les rames restant immobilisées.
Si l’annonce de cette manifestation avait bien permis d’informer les Dijonnais qui ont pu adapter au mieux leurs déplacements, le nettoyage et l’évacuation des déchets nécessite de nombreuses heures de travail pour la quarantaine agents du service public municipal et métropolitain, que nous remercions vivement pour leur mobilisation à prévoir jusque tard dans la soirée, avec l’appui de prestataires que nous avons dû solliciter.
À l’heure de ce communiqué, la priorité consiste à pouvoir nettoyer les rails du tramway pour une reprise du trafic la plus rapide possible, mais dont il n’est pas certain qu’elle puisse intervenir avant demain matin. La colère des agriculteurs est légitime et compréhensible, et leur droit à vivre dignement de leur travail doit être soutenu dans les faits. Il est pour autant regrettable que le service public local, dont l’efficacité, le dévouement et l’esprit de responsabilité n’est plus à démontrer, soit ainsi mis à contribution de cette manière. Le coût de la réparation et du travail nécessaire sera chiffré et rendu public.