Le mercredi 11 décembre 2024, une scène pour le moins surréaliste s’est déroulée devant la permanence de la députée Océane Godard, à Dijon. Une fois de plus, les agriculteurs se sont manifestés pour exprimer leur colère, et cette fois, ils ont déversé deux bennes de fumier devant le bureau de la députée. Mais un court épisode attiré l’attention de notre journaliste, c’est la réaction de la propriétaire du salon de coiffure « Le Boudoir de Sandra », situé juste à côté de la permanence.
La scène a commencé par les agriculteurs déversant leur mécontentement sous l’œil amusé de la coiffeuse à l’attitude quelque peu décalée par rapport à la situation. « Moi je peux pas la voir donc euh…, je ne peux pas la saquer« , a-t-elle lancé aux manifestants avec un sourire, semblant prendre à la légère les protestations qui se déroulaient juste en face de chez elle. Une déclaration qui n’a pas manqué de choquer ceux qui étaient témoins de la scène.
Mais la situation a pris une tournure encore plus embarrassante pour la coiffeuse lorsque, après avoir compris qu’elle était filmée, elle est rentrée précipitamment dans son salon en murmurant : « Ah ba non« , comme si elle regrettait d’avoir pris la parole de cette manière. Sa réaction n’a fait qu’ajouter à l’embarras général.
Entre les agriculteurs en colère et une voisine manifestement peu consciente de l’ampleur de la situation, Océane Godard, qui se retrouve dans l’œil du cyclone, doit sans doute vivre une semaine particulièrement difficile. Si l’on en croit les réactions sur place, la coiffeuse, visiblement peu tactique, risque de se voir boycotter par les socialistes, car il semble peu probable qu’un membre de ce groupe politique franchisse à nouveau la porte de son salon.
Un mélange de tension, de malentendus et de mauvais timing qui laisse penser que cette situation pourrait se transformer en véritable cauchemar pour la coiffeuse du « Boudoir de Sandra« . Quant à Océane Godard, elle devra probablement trouver des moyens d’ouvrir les discussions avec les agriculteurs, car les manifestations ne semblent pas prêtes de s’arrêter.