Face à la surpopulation de sangliers dans le secteur du plateau de Chenôve, une battue administrative sera organisée le vendredi 20 décembre, de 7h30 à 13h30, sous l’autorité des services de l’État et des lieutenants de louveterie. L’objectif : limiter les dégâts constatés depuis plusieurs années sur les communes de Chenôve, Corcelles-les-Monts, Dijon et Marsannay-la-Côte, et prévenir la présence accrue de ces animaux sauvages en zone urbaine.
Les sangliers, dont le nombre n’a cessé de croître, perturbent l’équilibre écologique local et causent des dommages aux exploitations agricoles et viticoles, ainsi qu’aux jardins et potagers situés en lisière des agglomérations. Malgré des actions de chasse régulière menées chaque année, la situation s’est aggravée depuis début 2024, nécessitant aujourd’hui une intervention plus forte. En orchestrant cette battue, les services de l’État entendent prévenir l’extension des dégâts et réduire les risques de divagation des sangliers sur la voie publique.
Pour assurer la sécurité de tous, un périmètre d’exclusion sera mis en place. Durant la matinée du 20 décembre, l’accès au plateau de Chenôve sera strictement interdit aux personnes non autorisées. Les points d’accès suivants seront fermés :
- Barrière du château de Gouville (Corcelles-les-Monts et Chenôve)
- Barrière du lieu-dit La Bergerie (Dijon)
- Chemin de la Rente-Saint-Joseph (Chenôve et Dijon)
- Accès au cercle hippique dijonnais depuis la rue Saint-Vincent-de-Paul (Chenôve et Dijon)
- Barrière près du pylône de radiodiffusion, rue Saint-Vincent-de-Paul (Dijon)
- Chemin d’accès à l’ancien centre de loisirs (Chenôve)
- Haut de la rue du Chapitre (Chenôve)
- Haut de la rue Paul Bert (Chenôve)
- Barrière en haut de la rue Jean Cornu (Chenôve)
- Barrière en haut du chemin des Vaches, au-dessus de la déchetterie (Marsannay-la-Côte)
Les promeneurs, cyclistes et autres usagers du plateau sont vivement invités à reporter leurs activités hors de la zone concernée durant la totalité de l’opération. La battue se déroulera selon les règles strictes de sécurité relatives à la chasse et à l’usage des armes à feu.
Cette action a été préparée en concertation avec la Chambre d’agriculture, les représentants des viticulteurs, la Fédération départementale des chasseurs, les communes concernées, l’Office français de la biodiversité, la Gendarmerie nationale et la Police nationale. À travers cette démarche coordonnée, les autorités entendent rétablir un équilibre durable entre faune sauvage, milieux naturels et activités humaines.