L’alimentation saine et durable pour tous est aujourd’hui au cœur des débats, tant pour les enjeux de santé publique et environnementaux que pour la juste rémunération des agriculteurs. C’est dans ce contexte que Christophe Avena, président du groupe « Côte-d’Or Terres d’avenir », et Céline Tonot, vice-présidente, ont rencontré les représentants de la Confédération paysanne 21, mardi 17 décembre, à l’issue de la session budgétaire du Conseil départemental.
Cette rencontre avait pour objectif d’échanger sur les solutions alternatives à un modèle agricole dominé par l’industrialisation et l’exportation à bas coût, souvent réalisées au détriment de l’environnement et des équilibres socio-économiques. Christophe Avena et Céline Tonot ont affirmé leur soutien à une diversité de modèles agricoles vertueux, qui prennent déjà racine en Côte-d’Or : agriculture biologique, vente en circuits courts, transformation à la ferme ou encore développement de micro-filières.
Un engagement pour des alternatives agricoles vertueuses
Lors de ces échanges nourris avec la Confédération paysanne, plusieurs pistes de travail ont été identifiées pour soutenir ces alternatives :
- Mise en place d’une sécurité sociale alimentaire permettant à chacun de bénéficier d’une alimentation saine.
- Redistribution des aides agricoles pour favoriser l’agriculture biologique.
- Instauration de prix planchers pour garantir une juste rémunération aux producteurs.
- Mise en place d’aides PAC attribuées à l’actif plutôt qu’à l’hectare.
- Soutien à la reprise des fermes avec des objectifs environnementaux clairs.
- Création d’outils collectifs et accompagnement des micro-filières.
- Promotion du pluralisme syndical en agriculture.
Ces mesures visent à transformer un modèle agricole qui, depuis des décennies, a contribué à la désertification des campagnes et à la disparition progressive des exploitations agricoles familiales.
Un appel à un changement urgent
« Changer d’orientations, notamment celles prises par le Conseil départemental, et ouvrir le dialogue sur les enjeux environnementaux et de santé publique sont des étapes indispensables et urgentes », ont déclaré Christophe Avena et Céline Tonot.
Ils rappellent que cette transition est essentielle pour garantir un renouvellement des générations d’actifs agricoles, mais aussi pour assurer la santé des habitants et préparer un avenir désirable pour les territoires ruraux. Pour eux, il est impératif que la Côte-d’Or devienne une « terre d’avenir pour toutes et tous ».
Ce plaidoyer marque une volonté forte de promouvoir une agriculture diversifiée, respectueuse des hommes, des femmes et de l’environnement. Une orientation qui semble répondre aux attentes croissantes des citoyens pour une alimentation plus saine et durable.