« Le deuxième rapport concerne un département français d’outre-mer qui a été frappé par la plus grande catastrophe climatique que la France ait connue de toute son histoire. Plusieurs centaines, voire plusieurs milliers de sinistres, de nombreux morts, un paysage de désolation ! Et une journée nationale de recueillement qui aura lieu lundi, en mémoire des populations décédées« . C’est par ces mots que le président du conseil métropolitain a invité hier soir les élus à observer une minute de silence, en mémoire des personnes qui ont trouvé la mort lors du passage du cyclone Chido le 15 décembre 2024.
Le président de la République, Emmanuel Macron, a été à Mayotte ce jeudi, et il y sera encore ce vendredi. Il a annoncé un deuil national pour lundi 23 décembre, après le passage du cyclone Chido qui a ravagé l’archipel. C’est « la catastrophe naturelle la plus grave de l’histoire de France depuis plusieurs siècles », a déclaré le Premier ministre François Bayrou. Un bilan encore très provisoire fait état de 31 morts, mais il devrait être bien plus lourd. C’est pourquoi le préfet a lancé une mission de recherche pour retrouver les disparus. Quant aux survivants, ils manquent de tout.
François Rebsamen a proposé, après la minute de silence, le vote d’une subvention à titre exceptionnel de 50 000 € : « À titre exceptionnel, je vous propose d’accorder une subvention en soutien au peuple mahorais à hauteur de 50 000 €, qui seront versés aux Secouristes sans Frontières« . Pour rappel, lors du dernier conseil municipal de la ville de Dijon, qui s’est tenu le lundi 16 décembre, la ville a également voté une subvention de 50 000 €, une subvention versée à la Croix-Rouge française pour venir en aide au peuple mahorais.