L’ancien maire de Dijon, François Rebsamen, retrouve un rôle de premier plan en rejoignant le gouvernement Bayrou comme ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation. Une nomination qui n’a surpris personne, tant elle était pressentie depuis plusieurs jours. L’annonce officielle a été suivie d’une cérémonie de passation au cours de laquelle François Rebsamen a tenu son premier discours, marqué par des appels au rassemblement et à la réconciliation nationale.
Un retour attendu au sein du gouvernement
François Rebsamen, connu pour son expérience en tant que maire de Dijon et président de Dijon Métropole, accède à une fonction ministérielle clé. Cette nomination marque son retour dans la sphère gouvernementale après avoir occupé divers postes politiques influents. Lors de la passation de pouvoirs avec Catherine Vautrin, François Rebsamen a insisté sur la continuité de son engagement progressiste tout en soulignant sa capacité à rassembler des individus aux horizons politiques variés.
Un discours centré sur le rassemblement
Peu après 11 h 30, François Rebsamen a pris la parole pour exprimer sa vision de cette nouvelle fonction. « En tant que maire de Dijon, j’ai toujours voulu diriger ma ville en effectuant le rassemblement le plus large, d’hommes et de femmes, de diverses appartenances politiques, sans jamais renier mon engagement progressiste de gauche », a-t-il déclaré. Ce message, centré sur l’unité et la coopération, donne le ton de son mandat.
Il a également rappelé son attachement à une « gauche ouverte et européenne » et a exprimé sa volonté de reproduire cette dynamique au sein du gouvernement. « Aujourd’hui, j’ai encore en esprit de réussir dans le cadre d’un rassemblement dans ce gouvernement », a-t-il ajouté.
Une équipe ministérielle sous sa supervision
François Rebsamen a tenu à saluer les ministres qui l’accompagneront dans cette mission : Françoise Gatel, déléguée à la Ruralité, Valérie Létard, au Logement, Juliette Méadel, à la Ville, et Philippe Tabarot, aux Transports. Avec une touche d’humour, il a évoqué les retards des TGV ayant perturbé l’horaire de la passation, notant avec malice : « Le retard du TGV qui était celui de Catherine Vautrin depuis Reims, et le mien depuis Dijon, je sais que tu vas t’en occuper et je voudrais te remercier (rires). »
Une mission axée sur la réconciliation
Le nouveau ministre a conclu son allocution en soulignant l’importance de la réconciliation nationale et de la sérénité. « Le rassemblement se fait partout en France. Dans nos villes, nos territoires, notre monde rural. Nos concitoyens attendent de la sérénité, et un engagement profond pour une France juste socialement. » Ce message résonne particulièrement dans un contexte où l’équilibre entre développement territorial et cohésion sociale est crucial.
François Rebsamen entame ainsi un mandat qui s’annonce riche en défis, mais porté par une vision claire : celle d’une France unie, progressiste et tournée vers l’avenir. Sa capacité à fédérer autour de projets concrets sera essentielle pour répondre aux attentes des citoyens et relever les enjeux liés à l’aménagement du territoire et à la décentralisation.