La France est dans le rouge. Les finances publiques s’effondrent depuis plusieurs années, et les Français et Françaises seront sommés de faire des sacrifices à tous les niveaux : c’est indéniable. Dans ce contexte tendu, où de nombreuses familles peinent à joindre les deux bouts, une dépense faramineuse vient de provoquer un scandale : 40 000 euros pour le fauteuil du président du Sénat, Gérard Larcher.
Une France en crise, des politiques déconnectés
Cet achat, révélé par Le Canard Enchaîné, est un symbole criant de l’éloignement entre une classe politique privilégiée et des citoyens qui s’enfoncent dans la précarité. Tandis que certains parents ne peuvent même pas offrir à leurs enfants un bureau ou un fauteuil pour faire leurs devoirs, Gérard Larcher s’offre un trône hors de prix, présumément « hors taxes ».
« Une utilisation intense » et « de nombreuses manipulations » ont justifié, selon le Sénat, ce remplacement. Mais ces explications peinent à convaincre une opinion publique exaspérée par les privilèges de certains élus. Combien de Français réparent leur mobilier à l’infini faute de moyens pour en acheter un neuf ? Ici, le président du Sénat n’hésite pas à chercher en dehors du Mobilier national, incapable semble-t-il de lui fournir une assise à la hauteur de ses attentes.
Un effort insuffisant à l’Assemblée et au Sénat
Dans un communiqué publié le 15 octobre 2024, Gérard Larcher, accompagné de Yaël Braun-Pivet et des questeurs des deux assemblées, a annoncé renoncer à l’indexation sur l’inflation de la dotation de l’État pour leur fonctionnement (+1,7 % prévu en 2025). Cette mesure est présentée comme « un effort » visant à contribuer au redressement des finances publiques. Mais à quoi bon renoncer à une augmentation de 1,7 % si, dans le même temps, des dizaines de milliers d’euros sont gaspillés dans des achats somptuaires ?
Des Français à bout
Les Français et Françaises n’en peuvent plus de ces dépenses injustifiées. Ils et elles subissent les hausses de prix, voient leurs factures d’énergie exploser, et doivent composer avec un système public de plus en plus fragile. La colère monte face à une classe politique jugée déconnectée, qui continue de jouir de privilèges inacceptables.
Le « trône » de Gérard Larcher, à 40 000 euros, est bien plus qu’un simple fauteuil : il incarne une classe politique qui semble préférer son confort personnel à l’écoute des priorités du peuple. Ce type d’affaire nourrit un rejet des élus, déjà à son apogée.
Un appel à la responsabilité
Dans une période où la sobriété devrait être la règle, où chaque euro devrait être investi pour relever le pays, ce type de scandale est insupportable. Gérard Larcher, comme les autres élus, doit comprendre que ces symboles de déconnexion coûtent cher : non seulement en euros, mais aussi en crédibilité et en confiance.
Il est grand temps de remettre les priorités à leur juste place et d’agir avec responsabilité. Les Français et Françaises n’accepteront plus d’être pris pour des « guignols ». Tout le monde le sait : certains Français et Françaises n’arrivent même pas à remplir leur frigo en fin de mois. Quelle honte ! Ils n’ont aucune limite, c’est à vomir…