C’est dans un contexte national et local marqué par des défis multiples que François Sauvadet, président du Conseil Départemental de la Côte-d’Or, a prononcé un discours riche en enseignements et en perspectives lors de la traditionnelle cérémonie des vœux du Département. Organisé au Palais des Congrès de Dijon, cet événement a rassemblé plusieurs centaines de personnes, témoignant de l’importance de ce rendez-vous institutionnel.
Un moment de rassemblement nécessaire
En ouverture de son discours, François Sauvadet a rappelé l’importance de maintenir cette cérémonie en dépit des incertitudes et des tensions actuelles : « Je tenais à organiser cette cérémonie des vœux, non pas simplement par tradition, mais parce qu’il est essentiel de nous retrouver, surtout dans une période où notre pays traverse des doutes, des incertitudes et, parfois, une colère légitime. »
Cette cérémonie, selon lui, dépasse le simple rituel pour devenir un moment de cohésion et d’échange. Le président a exprimé son souhait de formuler des vœux pour tous les Côte-d’Oriens : « Des vœux de bonne santé, car c’est la base de tout. »
Un hommage appuyé à ceux qui protègent et servent la population
François Sauvadet a consacré une partie significative de son allocution à remercier ceux qui œuvrent quotidiennement pour la sécurité, le bien-être et la cohésion sociale : « Merci à nos militaires, nos forces de l’ordre, de gendarmerie et de police, et nos sapeurs-pompiers qui assurent notre sécurité en tout point du territoire. »
Il a également salué l’action des autorités judiciaires, civiles et religieuses, indispensables pour préserver l’unité nationale face aux menaces telles que l’antisémitisme, l’obscurantisme et les influences étrangères. À ces remerciements s’ajoute un hommage particulier aux élus locaux, notamment les maires, qu’il qualifie de « piliers de la République », et aux agents départementaux qui travaillent chaque jour pour répondre aux besoins des citoyens. « Aucun collège, aucune caserne de pompiers, aucun centre routier ou espace solidarité n’a fermé, et aucun ne fermera. Cette présence territoriale est une force que nous devons préserver à tout prix. »
Une analyse lucide de la situation financière
Le président François Sauvadet a dressé un constat clair et sans détour sur les défis financiers auxquels les Départements, et en particulier la Côte-d’Or, sont confrontés. Il a notamment souligné l’impact de l’explosion des dépenses sociales, imposées par l’État sans compensation, et la baisse significative des recettes départementales.
« En cinq ans, la Côte-d’Or a perdu 37 millions d’euros de recettes issues des droits de mutation, tandis que les dépenses sociales ont bondi de 70 millions d’euros, » a-t-il précisé. Cette combinaison de contraintes menace directement la capacité du Département à investir dans des projets d’avenir. « Si la tendance se poursuit, nous n’aurons plus un seul euro pour investir. Cette situation n’est pas tenable, et j’ai demandé au gouvernement d’arrêter de charger la barque des Départements avec des dépenses sociales toujours plus importantes. »
Malgré ce contexte difficile, François Sauvadet a insisté sur la gestion rigoureuse des finances du Département, affirmant que la Côte-d’Or avait su prendre des mesures courageuses et responsables pour préserver son équilibre budgétaire. Pour la première fois, un budget de fonctionnement en baisse a été voté, permettant de maintenir les investissements essentiels.
« Ce n’est pas pour faire moins, mais pour faire mieux et plus efficacement, » a-t-il déclaré, réaffirmant la volonté du Département d’optimiser chaque dépense afin de répondre aux besoins des Côte-d’Oriens, tout en préservant les capacités d’action future.
Cet effort budgétaire, combiné à des choix stratégiques, reflète une ambition de continuer à investir dans les infrastructures, les solidarités humaines, et les projets structurants, malgré les contraintes imposées par le contexte national.
Investissements : préparer l’avenir de la Côte-d’Or
Malgré un contexte budgétaire tendu, François Sauvadet a affirmé que le Département continuerait d’investir massivement. Il a détaillé plusieurs projets majeurs pour 2025 :
- Les infrastructures routières : 22 millions d’euros seront consacrés à sécuriser les routes, y compris sur l’A38, dont le Département a repris la gestion.
- Les mobilités douces : L’objectif de 1 000 km de voies cyclables d’ici 2028 sera atteint, a-t-il assuré.
- L’eau potable : Le président a annoncé une étape clé dans la gestion de l’eau avec un nouveau schéma départemental visant à garantir une eau de qualité pour tous.
En outre, le Département investira dans un Data Center à Beaune, une infrastructure essentielle pour sécuriser les données des collectivités et renforcer la souveraineté numérique face aux cyberattaques. Selon François Sauvadet : « Si nous ne voulons pas subir l’avenir, il faut s’y préparer dès maintenant. Ces investissements sont cruciaux pour relever les défis climatiques, technologiques et sociaux. »
Solidarité : une priorité absolue
Le président a rappelé que la solidarité humaine constitue le cœur de l’action départementale, représentant 62 % du budget. Il a détaillé les efforts réalisés dans ce domaine :
- 100 millions d’euros pour les personnes âgées.
- 100 millions d’euros pour les personnes en situation de handicap.
- 74 millions d’euros pour la protection de l’enfance.
François Sauvadet a exprimé son agacement face aux critiques qui sous-entendent que l’État pourrait mieux faire dans la protection des enfants : « En Côte-d’Or, nous protégeons 3 000 enfants. C’est une tâche immense et difficile, mais nous assumons cette responsabilité avec engagement. »
Il a également souligné les mesures prises pour soutenir les familles, notamment le maintien pour la cinquième année consécutive du tarif unique de 2 € pour les repas dans les collèges : « Aucun enfant ne doit être exclu d’une cantine pour des raisons financières. Ce temps de repas est aussi un moment d’éducation, de partage et de valorisation des produits locaux. »
Valorisation des produits locaux : un levier économique et éducatif
François Sauvadet a longuement évoqué la marque « Savoir-Faire 100% Côte-d’Or », qui rassemble 500 producteurs et 1 000 produits référencés. Cette initiative vise à soutenir les producteurs locaux tout en sensibilisant les citoyens à l’importance de consommer local. Pour François Sauvadet : « Acheter un produit 100% Côte-d’Or, c’est soutenir notre économie et nos emplois. Cette marque est le reflet de l’excellence de notre territoire. »
Les défis climatiques et technologiques au centre des préoccupations
Le président a également abordé les enjeux climatiques, rappelant que l’adaptation au changement climatique passe par une gestion durable des ressources, notamment de l’eau. Le Schéma Départemental de Coopération Intercommunale permettra de créer de nouveaux syndicats de production pour mobiliser des ressources locales.
Il a insisté sur l’importance d’anticiper les mutations technologiques. Le déploiement de la fibre optique dans la Côte-d’Or, achevé grâce à un investissement de 141 millions d’euros, constitue une avancée majeure. « Nous avons mené le chantier du siècle, qui permettra de connecter 405 communes et 80 000 foyers. Le numérique doit être accessible à tous, sans créer de nouvelles fractures territoriales » dira encore le président Sauvadet.
François Sauvadet a adressé un message d’unité et de confiance aux Côte-d’Oriens : « Nous devons faire face ensemble aux défis actuels tout en préparant les générations futures. Que chacun se sente fier d’être Côte-d’Orien et trouve un avenir dans ce territoire qu’il a choisi. » Il a également rappelé l’importance de l’engagement collectif et de la responsabilité partagée pour surmonter les crises actuelles.
Ce discours, riche et ambitieux, marque un tournant dans la politique départementale en affirmant une volonté claire de construire un avenir durable, solidaire et innovant pour la Côte-d’Or.
Discours de M. François SAUVADET
Ancien ministre
Président du Département de la Côte-d’Or
Président de Départements de France
Je suis très heureux de vous accueillir pour cette cérémonie des vœux du Département de la Côte-d’Or que j’ai souhaité maintenir. J’y tenais, pas simplement par tradition, mais parce que c’est d’abord l’occasion en ce début d’année de nous retrouver et nous en avons bien besoin dans la période compliquée que nous traversons qui suscite beaucoup de doutes, d’incertitudes et parfois de colère chez nos compatriotes.
C’est d’ailleurs pour lever les doutes et les incertitudes que nous avons décidé en Côte-d’Or de voter notre budget en décembre comme d’habitude.
Parce qu’il n’y a pas d’avenir sans confiance et il n’y a pas de confiance sans clarté sur les engagements, depuis le 17 décembre, la Côte-d’Or a un budget.
Alors bien sûr, en ce début d’année, je veux d’abord formuler des vœux pour chacune et chacun d’entre vous et à travers-vous à tous les Côte-d’Oriens.
Des vœux de bonne santé c’est essentiel.
Nous connaissons tous le contexte politique dans lequel notre pays est placé, sur fond d’une dette abyssale et d’un déficit de l’État particulièrement préoccupant.
Et comme tout républicain, je forme le vœu pour notre pays qu’il aille mieux, qu’il retrouve le sens du collectif. Nous devons conserver cette conviction profonde que notre avenir dépend aussi et d’abord de l’engagement de chacun d’entre nous.
Et c’est pour moi l’occasion de vous dire merci.
Merci pour votre engagement, pour votre résilience, votre capacité à faire face dans l’adversité. Merci à nos militaires, nos forces de l’ordre, de gendarmerie et de police, nos sapeurs-pompiers qui assurent notre sécurité et le secours à la population en tout point du territoire et vous savez combien j’y suis attaché. La sécurité est avec la solidarité au cœur de notre pacte Républicain. Il n’y a pas de liberté sans sécurité.
Il ne peut pas y avoir dans notre République de territoires abandonnés pas plus dans les quartiers que dans les campagnes et c’est notre devoir d’y veiller aux cotés services de l’Etat. Merci à vous Monsieur le Préfet.
Merci aux autorités judiciaires, civiles et religieuses qui participe de cette cohésion nationale tant elle est menacée par l’antisémitisme, l’obscurantisme, ou aujourd’hui menacée par des influences étrangères. Oui merci à vous tous qui agissez au quotidien : associations, chefs d’entreprises, artisans, agriculteurs, professionnels de santé et du champ social… Merci aux élus, les maires, piliers de la République, à qui je redis mon soutien. Vous êtes, tous, en première ligne face aux difficultés qu’éprouvent nos compatriotes.
Et puis des vœux tout particuliers pour vous cher David PERCHERON qui avez pris vos fonctions de Directeur Général des Services du Conseil Départemental en septembre dernier et qui vivez là vos premiers vœux dans notre Département. À travers vous, j’adresse un message tout particulier de remerciements à nos 2 600 agents qui sont au quotidien à vos côtés sur 100% du département.
Nous avons ensemble démontré notre capacité à nous retrouver pour participer à de grands évènements qui marqueront l’histoire de notre Département et de notre Pays.
Je pense au succès de le relais de la Flamme Olympique et Paralympique, la reconstruction de Notre-Dame à laquelle ont participé des Côte-d’Oriens, ou encore avec le passage du Tour de France pendant 3 jours.
Et pour notre Nation, je le dis comme je le pense, nous n’avons nul besoin de semeurs de chaos mais bien de responsables publiques qui agissent dans l’intérêt supérieur de la France et des Français. Et c’est notre exigence en Côte-d’Or. La première urgence c’est que la France ait enfin un budget pour sortir le pays de l’incertitude.
Je pense bien sûr à nos collectivités, à nos 698 Maires qui doivent aujourd’hui élaborer un budget sans connaitre les contours des programmes de l’État. Je pense aussi à nos entreprises et à leurs salariés dont l’emploi est aujourd’hui menacé. Et je leur dis que nous serons résolument à leurs côtés pour accompagner tous ceux qui se retrouveraient en difficulté. Je pense également à nos agriculteurs qui attendent que les promesses engagées soient tenues. Ils savent pouvoir compter sur le soutien du Département parce que la souveraineté alimentaire constitue un des principaux défis français avec le renouvellement des générations.
Je l’ai dit aux 4 gouvernements successifs l’année dernière : nous sommes prêt à participer à l’effort collectif de redressement du pays. Mais cet effort doit être mesuré et supportable.
J’ai pris acte de la volonté du Premier Ministre dans sa déclaration de politique générale de ne pas remettre en cause les amendements que nous avons proposé au Sénat pour le projet de loi de finances et qui ont limité la participation des Départements au redressement des comptes de l’Etat.
L’effort des Départements représente toujours 44% de celui demandé à l’ensemble collectivités territoriales.
Le débat parlementaire se poursuit et nous resterons mobilisés pour nous permettre d’échapper à l’asphyxie car tous les départements de France sont confrontés à la même situation : une explosion de leurs dépenses sociales et une chute de leurs ressources. En cinq ans, nous avons perdu de l’ordre de 37 millions d’euros de recettes en droit de mutation. Et nous avons eu dans le même temps 70 millions d’euros de dépenses sociales, supplémentaires, imposées par l’Etat sans compensation
Ce qui signifie en clair, que si la tendance se poursuit, nous n’aurons plus un seul euro pour investir. Et ce n’est pas une situation tenable. J’ai demandé clairement au gouvernement d’arrêter de charger la barque de la dépense, sociale, pour d’abord conforter notre modèle.
Oui il faut arrêter de charger la barque car nous devons continuer d’investir territorialement : sur nos routes, dans nos collèges, dans nos SDIS. Nous devons tous maitriser l’évolution de nos dépenses. Et L’État le premier. Cet effort, nous l’avons fait en Côte-d’Or. Pour la première fois nous avons voté un budget de fonctionnement en baisse. Nous avons fait 10 Millions d’euros d’économies sur un budget de 676 Millions d’euros.J’assume ces économies. Et je veux préciser que ce n’est pas pour faire moins, c’est pour faire mieux, plus efficace. J’ai fixé aussi une ligne rouge : C’est de ne pas faire d’économies sur notre présence territoriale.
Cette présence territoriale du Département est une véritable force pour agir au plus près des Côte-d’Oriens, sur 100% du Département. Aucun collège, aucune caserne de pompiers, aucun de nos centres routiers ou de nos espaces solidarité n’a fermé et ne fermera. Et nous continuerons de soutenir les établissements de proximité comme nous l’avons fait en rachetant l’EHPAD de Laignes pour préserver les 45 emplois et éviter le déracinement des personnes accueillies.
Je pense aussi à la Marpa de Montigny-sur-Aube pour laquelle nous recherchons activement un repreneur. Quand je dis qu’il faut maitriser la dépense sociale, l’objectif est d’individualiser les réponses. Cet effort nous ne le ferons pas seuls, nous le ferons avec nos partenaires du champ social que j’appelle aussi à la responsabilité. Le budget consacré aux solidarités humaines représente désormais 62% du budget du département. Cette année, nous allons dépasser les 100 millions d’euros pour les personnes âgées.
100 millions consacrés pour les personnes handicapées. 74 millions d’euros pour la protection de l’enfance. Qu’on ne nous dise pas que dans ce domaine, nous n’en faisons pas assez. Je ne supporte plus ces attaques permanentes contre nos agents, nos services, tous ceux qui protègent nos enfants et qui laissent entendre que l’État ferait mieux que nous.
S’il y a un sujet qui touche profondément tous les Présidents de Départements de France, c’est bien de protéger nos enfants parce que c’est notre responsabilité. Nous en protégeons 3 000 en Côte-d’Or.
C’est une tâche difficile car nous sommes comme la société toute entière confrontés à la montée des violences juvéniles et intrafamiliales.
Nous resterons très engagés dans ce combat, aux côtés de la justice, des forces de gendarmerie et de police pour prévenir toutes les violences, faites aux femmes, aux enfants. Nous continuerons aussi de soutenir les familles. Nous avons fait le choix de maintenir pour la 5ème année consécutive le tarif de 2 € pour les repas servis dans nos collèges. C’est un effort considérable pour notre collectivité de l’ordre de 5,6 M€.
Et si nous avons décidé d’un tarif unique c’est parce que pour nous, la prestation du repas n’a pas à jouer le rôle d’un impôt. Aucun jeune de Côte-d’Or ne doit se retrouver à la porte d’une cantine au motif que ses parents ont des difficultés.
Et ce temps du repas, c’est aussi un temps d’éducation, d’éducation au goût, à la saisonnalité et à la lutte contre le gaspillage. Un temps de reconnaissance pour nos producteurs car à la source de notre alimentation il y a des hommes et des femmes qui travaillent la terre, durement. Nous avons le devoir valoriser nos produits locaux, de créer de la valeur-ajoutée, c’est l’objectif de notre marque « Savoir-Faire 100% Côte-d’Or ».
C’est une marque pour tous les Côte-d’Oriens qui savent qu’en achetant un produit 100% Côte-d’Or, ils soutiennent l’emploi et l’activité dans le département.
Aujourd’hui, 5 ans après son lancement, la marque réunit 500 producteurs, artisans, restaurateurs et 1 000 produits référencés qui représentent ce que la Côte-d’Or peut faire de meilleur. Et c’est avec confiance dans notre avenir que je veux vous rappeler que notre pays a affronté des épreuves autrement plus lourdes dans son histoire.
Et notre responsabilité c’est de faire face ensemble aux difficultés du temps présent et préparant la Côte-d’Or à répondre aux défis futurs : Le changement climatique avec ses conséquences. Et j’adresse un message tout particulier aux Mahorais confrontés à un cyclone aux conséquences dramatiques.
La révolution numérique :
Nous avons accueilli ce lundi le Ministre de l’Industrie et des infrastructures numériques à Montbard pour célébrer la fin du déploiement de la fibre dans la zone dont nous avions la responsabilité. Nous avons mené là le chantier du siècle. Un chantier titanesque qui aura coûté 141 M€, financé à plus de la moitié par le Département Cela représente plus de 5.700 km de câbles optiques tirés et la construction de 80 000 prises dans 405 communes.
Je n’ai pas souhaité que l’on demande aux EPCI et aux Communes de participer à son financement car certaines d’entre elles auraient été dans l’incapacité de le faire. Et je voulais éviter que nous n’ayons de nouvelles fractures territoriales.
Nous avons démontré avec ce déploiement que le Département ce n’est pas uniquement la collectivité du social, comme je n’ai cessé de le rappeler auprès du Président de la République. Le Département c’est aussi la collectivité de l’aménagement du territoire et de son développement que nous voulons équilibré entre urbain et rural.
Nous sommes face à une révolution technologique extrêmement rapide et au-delà du déploiement de la fibre, il nous faut répondre à la fracture liée aux usages, maitriser la donnée, mettre l’intelligence artificielle au service de la population et ne pas laisser l’innovation numérique aux seules mains de puissances privées.
Nous sommes l’un des premiers départements de France à avoir créé une direction du numérique et de l’intelligence artificielle pour la mettre au service de la population et de nos agents.
Nous sommes en train de cartographier le territoire de la Cote-d’Or, ses réseaux.
Nous mettons en place des jumeaux numériques avec des algorithmes pour optimiser la transition énergétique de nos bâtiments.
Nous proposerons un bouquet de service numérique à toutes les communes à un cout partagé.
Oui l’un des enjeux majeurs de notre pays, c’est de garantir la souveraineté numérique.
Dès cette année nous installerons un Data Center Départemental à Beaune qui nous permettra de maitriser sécuriser nos données et celles des communes dans un cloud souverain face aux cyber-attaques qui se multiplient.
J’ai une conviction c’est que si nous ne voulons pas subir l’avenir, il faut se préparer aux profondes mutations devant lesquelles nous sommes placés.
C’est un devoir pour nos enfants.
La troisième ligne rouge que j’ai tracée dans notre budget 2025, vous l’avez compris, c’est de ne pas renoncer aux investissements d’avenir.
Et si nous pouvons encore investir fortement c’est que depuis des années nous avons exploré toutes les voies d’efficacités et d’efficience. Nous avons réduit massivement notre endettement.
Pour vous donner un ordre d’idées, notre budget d’investissement était il y a 5 ans, de 51 millions. Il est 96 millions cette année.
Investir sur nos routes 22 M€ pour sécuriser les déplacements des Côte-d’Oriens y compris sur l’A38 dont nous avons repris la responsabilité.
Développer les mobilités douces. L’objectif des 1 000 km de voies cyclables en 2028 sera tenu.
Et puis nous continuerons d’investir aux cotés communes 20 Millions d’euros cette année.
Oui mesdames et messieurs les Maires de Côte-d’Or, nous resterons résolument à vos côtés, aux côtés des intercommunalités pour continuer d’aménager le territoire et apporter les services attendus par les Côte-d’Oriens en ville comme à la campagne.
Et pour terminer dans les grands défis, il y a l’adaptation au changement climatique je l’ai dit.
Et dans le domaine de l’eau nous allons franchir une étape importante avec l’évolution du Schéma Départemental de Coopération Intercommunal, avec vous Monsieur le Préfet, qui permettra de créer de nouveaux syndicats de production pour mobiliser les ressources de Grosbois et des Maillys.
Notre objectif c’est de rendre accessible une eau de qualité partout, pour tous et à un prix supportable.
Et la capacité d’agir des Départements en la matière sera élargie dans la prochaine Loi d’orientations agricoles
Voilà nos engagements pour cette année.
Nous sommes à la moitié de notre mandat. Et oui le temps passe vite.
Alors nous irons dans les prochains jours à la rencontre des Côte-d’Oriens dans tous les cantons pour faire en proximité un bilan de mi-mandat, pour écouter et partager
Et je vous le dit, je continuerai résolument, avec la majorité que je remercie pour sa solidité, avec l’ensemble des Conseillers Départementaux dans le respect de leurs convictions, à tout faire pour que notre département rayonne.
Que chacun se sente fier d’être Côte-d’Orien et que chacun se voit un avenir là où il l’a décidé de travailler et de vivre.
Pour que vive la Côte-d’Or,
Vive la République,
Et vive la France.