Une affaire mêlant vol, falsification de chèques et usurpation d’identité a été résolue grâce à la persévérance des enquêteurs de la brigade de gendarmerie de Quetigny. Les faits mettent en lumière une fraude visant des personnes vulnérables.
Un stratagème bien rodé
L’enquête a débuté après qu’une personne âgée a été victime d’un vol de chèques, suivie de leur utilisation frauduleuse dans un commerce local. En approfondissant les investigations, les gendarmes ont découvert qu’une jeune femme s’était fait passer pour une aide-soignante afin de dérober des chéquiers à au moins deux victimes : une personne âgée et une jeune femme en situation de handicap.
La suspecte utilisait ensuite les chèques falsifiés pour acheter du matériel multimédia. Les articles ainsi acquis étaient revendus sur internet, lui permettant de récupérer de l’argent liquide. Le préjudice total de ces agissements s’élève à 1 800 euros.
Une enquête élargie et des conséquences judiciaires
La résolution de cette affaire a également conduit à la réouverture d’un dossier similaire. L’enquêtrice principale a pu confondre l’auteure des faits, qui a été placée sous contrôle judiciaire. Elle devra répondre de ses actes devant le tribunal correctionnel le 27 juin 2025.
Par ailleurs, un signalement auprès de l’Agence régionale de santé (ARS) a abouti à une interdiction temporaire d’exercer dans le secteur médico-social pour la suspecte. Une enquête parallèle est en cours concernant l’usurpation de sa qualité d’aide-soignante.
La vigilance des gendarmes saluée
Cette affaire met en lumière la détermination des militaires à protéger les citoyens, notamment les plus vulnérables, contre les actes de délinquance du quotidien. La région de gendarmerie de Bourgogne-Franche-Comté souligne que cette vigilance contribue à maintenir la sécurité et la confiance dans les institutions locales.
Un appel à la vigilance Les autorités rappellent aux habitants de faire preuve de prudence face à des individus se présentant comme professionnels de santé ou sollicitant un accès à domicile. Toute suspicion peut être signalée auprès des forces de l’ordre.