Lors de la réunion publique qui s’est tenue hier soir pour présenter le budget 2025, organisée par la maire de Dijon, Nathalie Koenders, au Gymnase des Bourroches, un moment de tension a marqué la soirée. Un locataire de Grand Dijon Habitat a pris la parole pour interpeller la maire sur les pratiques de cet organisme de logement social.
Une interpellation directe et musclée
Prenant la parole devant l’assemblée, le locataire a exprimé son exaspération face à l’inaction de Grand Dijon Habitat concernant des nuisances sonores et des problèmes d’entretien signalés depuis plus d’un an. Il a rappelé qu’un courrier adressé à la maire de Dijon le 2 décembre 2024 était resté sans réponse, malgré la gravité des faits rapportés.
Dans son intervention, il a dénoncé des stratégies de « pourrissement » et de « mépris » de la part de Grand Dijon Habitat, destinées à pousser les locataires à quitter leur logement. Il a également évoqué des formes de pressions et d’intimidations, allant jusqu’à des accusations infondées et diffamantes, selon lui, contre les locataires revendiquant leurs droits.
Une réaction mesurée de la maire
Face à cette intervention, Nathalie Koenders a appelé au respect des collaborateurs de Grand Dijon Habitat. Elle a affirmé que certaines mesures avaient déjà été prises, tout en rappelant que la réunion publique n’était pas le lieu approprié pour résoudre ce type de problèmes. Elle a toutefois indiqué que des discussions pourraient avoir lieu avec les responsables de Grand Dijon Habitat après la réunion.
Grand Dijon Habitat reste silencieux
Malgré cette promesse de dialogue, à la fin de la réunion, le président de Grand Dijon Habitat, Hamid El Hassouni, n’a pas souhaité répondre au locataire en colère. C’est finalement Nuray Akpinar-Istiquam qui a échangé avec lui, mais le contenu de leur discussion reste inconnu.
De notre côté, nous avons officiellement sollicité Grand Dijon Habitat afin qu’il puisse réagir aux accusations portées à son encontre. L’organisme a choisi de ne pas répondre à nos demandes.
Ce silence renforce les interrogations des locataires sur la gestion des problèmes soulevés. Le malaise persiste, et la situation semble loin d’être résolue.
Ce n’est pas la première fois que Grand Dijon Habitat est pointé du doigt, comme d’autres bailleurs sociaux d’ailleurs. Il est toutefois regrettable que le bailleur social ait choisi de ne pas répondre à nos questions.