Dans la nuit du 16 au 17 février 2025, la médiathèque Champollion, située dans le quartier des Grésilles à Dijon, a été la cible d’un incendie criminel. Cet acte de destruction intervient dix jours seulement après l’incendie volontaire du Centre National de la Fonction Publique Territoriale (CNFPT), gravement endommagé dans la nuit du 6 au 7 février.
Ces attaques successives contre des institutions publiques inquiètent et soulèvent de nombreuses questions sur l’insécurité dans ce quartier. Le groupe Agir pour Dijon a réagi avec fermeté, appelant à une lutte sans relâche contre les trafiquants de drogue, suspectés d’être à l’origine de ces actes criminels en représailles aux actions récentes de la police.
Communiqué de presse du 17 février 2025 :
« Incendie de la médiathèque des Grésilles : notre détermination doit être sans faille »
Les pouvoirs publics ont été visés par deux incendies volontaires dans le quartier des Grésilles en une dizaine de jours : Le centre national de la fonction public territorial (CNFPT) gravement endommagé dans la nuit du 6 au 7 février 2025, puis la médiathèque Champollion la nuit dernière.
Ce symbole est fort, car il vise la jeunesse et son éducation, tout comme l’incendie de l’école Champollion en juin 2023.
Le mode opératoire est assez similaire : attaque aux cocktails molotov et produits inflammables sur des portes vitrées. La réaction à la pression exercée récemment par la police sur le trafic de drogue dans le quartier semble un motif évident.
Cette nouvelle épreuve doit être l’occasion de réaffirmer une détermination sans faille pour mener jusqu’au bout la lutte contre les trafiquants, jusqu’à l’éradication complète des points de deal. La municipalité dijonnaise devrait se montrer totalement solidaire de ce combat aux côtés des forces de l’ordre. Elle devrait mobiliser tous les moyens dont elle dispose, qui sont nombreux. La bataille sera dure et longue, nous traverserons d’autres épreuves si nous persistons, mais nous ne devrions jamais monter le moindre signe de faiblesse. D’autres villes y arrivent avec une volonté farouche, pourquoi devrions-nous renoncer par avance ?
Il ne faut plus céder à chaque coup de semonce, avoir le courage de nommer l’adversaire et d’expliquer les enjeux, soutenir sans réserve notre police nationale et appeler la justice à la plus grande sévérité.
Nous constatons avec regret que la municipalité, bien au contraire, botte en touche avec des propos lénifiants. Elle a commis la faute de ne même pas réagir lors de l’incendie du centre de formation du CNFPT il y a dix jours. Aujourd’hui, elle ne demande même pas que les auteurs soient poursuivis et durement sanctionnés. Elle parle d’intimidation mais se refuse à dire par qui ni quels sont les enjeux. Elle se défausse sur l’État et retombe dans le sempiternel discours de la paix civile.
Mobilisons-nous, réaffirmons notre volonté de vaincre le trafic de drogue et tous ceux qui terrorisent la population pour profiter de ce sinistre commerce. Débarrassons Dijon de ce fléau qui menace notre jeunesse, notre liberté et notre sécurité.
Agir pour Dijon