Dans la nuit de dimanche à lundi, un incendie criminel a touché la médiathèque Champollion, située dans le quartier des Grésilles à Dijon. Cet acte de destruction a suscité de vives réactions au sein de la municipalité, notamment de la part de la maire de Dijon, Nathalie Koenders, qui a exprimé son indignation et sa solidarité avec les agents de la médiathèque ainsi qu’avec les habitants du quartier.
Dans un communiqué de presse et via les réseaux sociaux, la maire a fermement condamné cet acte : « Je condamne avec la plus grande fermeté l’incendie criminel de la médiathèque Champollion la nuit dernière. Cet incendie est particulièrement choquant pour les agents de la médiathèque, qui œuvrent chaque jour pour offrir un accès à la culture et à l’éducation à tous les habitants de notre ville. » Elle a également appelé l’État à prendre des mesures fermes pour rétablir l’ordre et assurer la sécurité des citoyens.
Face à cet événement grave, la réaction des élus d’opposition – ou plutôt leur absence de réaction – suscite des interrogations. Henri-Bénigne de Vregille, Laurent Bourguignat, Axel Sibert et d’autres membres du conseil municipal de Dijon n’ont, à ce jour, publiquement exprimé aucune condamnation ou soutien aux victimes de cet incendie. Aucun message sur les réseaux sociaux, aucun communiqué de presse, aucune prise de position officielle n’a été observée de leur part.
Seul Emmanuel Bichot, élu d’opposition, a réagi à cette situation, condamnant fermement cet acte criminel et exprimant son soutien aux agents municipaux ainsi qu’aux habitants du quartier des Grésilles.
Pourquoi un tel silence de la part des autres élus d’opposition ? Cette absence de réaction interpelle d’autant plus que ces élus aspirent à gouverner la ville de Dijon lors des prochaines élections municipales de 2026. Peut-on prétendre à la gestion d’une grande ville sans s’exprimer sur un événement aussi marquant, touchant directement la vie locale et le bien commun ?
La médiathèque Champollion est un service public essentiel, un lieu de culture et de partage pour les habitants de Dijon. Son incendie volontaire constitue un acte de violence inacceptable qui mérite une condamnation unanime. L’absence de réaction de certains élus pose question : s’agit-il d’un choix stratégique, d’une indifférence ou d’une difficulté à se positionner sur un sujet aussi sensible ?
Qu’importe, le pire a été évité, la médiathèque n’a pas fini en cendres ! Si tel avait été le cas, auraient-ils seulement réagi ? La question a le mérite d’être posée !