Depuis plusieurs années, la question de l’accueil des migrants à Dijon suscite des prises de position au sein du conseil municipal et du conseil de métropole. Le groupe d’opposition Agir pour Dijon exprime régulièrement ses préoccupations sur les conséquences de cette politique, notamment en s’appuyant sur des données de l’INSEE. Selon eux, ces éléments n’ont jamais été relayés par les médias.
Dans leur prochaine tribune publiée dans Dijon Mag (numéro de mars 2025), le groupe politique met en avant une augmentation de 80 % du nombre d’étrangers à Dijon entre 2006 et 2021, selon les chiffres de l’INSEE, soit une progression de 8 625 à 15 500 personnes sur cette période. Selon Agir pour Dijon, cette évolution est deux fois plus rapide que la moyenne nationale.
Le groupe affirme que cette dynamique entraîne des tensions dans plusieurs domaines, notamment en ce qui concerne les écoles, les logements sociaux, l’hébergement d’urgence, l’emploi et la sécurité. Il critique également la politique municipale, jugée « pro-migrants », et plaide pour un contrôle plus strict de l’immigration ainsi qu’une meilleure intégration des populations concernées.
Ce débat s’inscrit dans un contexte national où les questions migratoires font l’objet d’échanges réguliers au sein des instances politiques et de la société. La municipalité de Dijon, qui a affirmé à plusieurs reprises sa volonté d’être une ville d’accueil, défend de son côté une approche axée sur la solidarité et l’accompagnement des personnes migrantes.
Alors que cette tribune sera diffusée prochainement, elle risque d’alimenter les discussions sur la politique migratoire locale et ses conséquences perçues. Ce sujet, à la croisée des enjeux démographiques, sociaux et économiques, reste un point de clivage dans le débat politique dijonnais.
Tribune Dijon Mag 388 – Mars 2025 :
Dijon subit une « submersion migratoire ». Entre 2006 et 2021, dernier chiffre officiel, le nombre d’étrangers est passé de 8 625 à 15 500 : + 80 %. Dans le même temps, il augmentait deux fois moins vite en France.
La municipalité est pro-migrants, mais un déséquilibre s’instaure. Cela génère des tensions à tous les niveaux : écoles, hébergements d’urgence, logements sociaux, emploi, sécurité.
Nous voulons freiner l’immigration, contrôler la régularité du séjour et exiger une véritable intégration.