Le site industriel JTEKT de Chevigny-Saint-Sauveur, employant actuellement 550 personnes, fait face à une annonce difficile : la suppression de 85 postes dans le cadre d’un Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) présenté ce matin aux représentants du personnel. Une nouvelle qui suscite une vive inquiétude chez Guillaume Ruet, maire de la commune et conseiller départemental.
Dans un communiqué diffusé dans la foulée, l’édile se dit « particulièrement préoccupé » par cette décision qu’il attribue à « la profonde crise qui touche le secteur de l’industrie automobile en France, mais plus largement en Europe ».
Face à cette restructuration, Guillaume Ruet tient à exprimer son « soutien et sa solidarité aux salariés de JTEKT et à leurs familles ». Il appelle également à la vigilance collective quant aux engagements de l’entreprise de « minimiser l’impact social » de cette réorganisation.
Une mobilisation collective demandée
Conscient de la gravité de la situation, le maire souhaite être associé au comité de suivi qui doit se mettre en place avec les services de l’État. Il appelle à « la mobilisation de l’ensemble des acteurs publics, notamment les services de l’État et les collectivités, pour accompagner au maximum les salariés qui seront touchés ».
Guillaume Ruet inscrit par ailleurs cette annonce dans un contexte plus large de fragilité industrielle à l’échelle locale et nationale. Il cite notamment les récents plans de suppression d’emplois ou de fermeture de sites chez Tetra Pak à Longvic, PPG à Genlis, Boiron à Quetigny ou encore Valti à Montbard. Une tendance inquiétante selon lui, qui appelle une réponse rapide et forte de l’État.
Un appel à soutenir l’industrie française
Le maire de Chevigny-Saint-Sauveur conclut en appelant les pouvoirs publics à agir : « La multiplication des annonces de suppressions d’emploi dans l’industrie […] est très préoccupante et nécessite une réaction rapide et forte au plus haut sommet de l’État, afin de soutenir nos entreprises et usines françaises fragilisées par l’instabilité économique que nous traversons. »
Alors que l’avenir de dizaines de familles locales est en suspens, la collectivité, aux côtés des salariés, entend peser dans les discussions pour garantir un accompagnement social à la hauteur des enjeux.
Communiqué de presse du 26 mars 2025 :
Plan de sauvegarde de l’emploi chez JTEKT à Chevigny-Saint-Sauveur : réaction du Maire, Guillaume RUET
Réaction du Maire de Chevigny-Saint-Sauveur et Conseiller départemental, Guillaume RUET, suite à la présentation d’un Plan de sauvegarde de l’emploi au sein du site industriel JTEKT de Chevigny-Saint-Sauveur.
« J’ai appris que la direction de JTEKT avait présenté ce matin aux représentants du personnel un plan de sauvegarde de l’emploi, impliquant la suppression de 85 postes de travail (sur 550) sur le site de Chevigny-Saint-Sauveur. Je suis particulièrement préoccupé par cette annonce.
Cette restructuration s’explique par la profonde crise qui touche le secteur de l’industrie automobile en France, mais plus largement en Europe.
Je souhaite apporter tout mon soutien et ma solidarité aux salariés de JTEKT et leur famille.
La Ville de Chevigny, en concert avec Dijon Métropole, sera très vigilante au respect de la la promesse de l’entreprise de minimiser l’impact social de cette restructuration.
Je souhaite pouvoir être associé au comité de suivi avec les services de l’Etat.
Face à ce coup dur, j’appelle à la mobilisation de l’ensemble des acteurs publics, notamment les services de l’État et les collectivités, pour accompagner au maximum les salariés qui seront touchés.
Plus globalement, la multiplication des annonces de suppressions d’emploi dans l’industrie dans notre agglomération et dans notre Département (Tetra Pak à Longvic, PPG – la Seigneurie à Genlis, site de production de Boiron à Quetigny, Valti à Montbard…) comme dans l’ensemble du pays est très préoccupante et nécessite une réaction rapide et forte au plus haut sommet de l’Etat, afin de soutenir nos entreprises et usines françaises qui sont fragilisées par l’instabilité économique que nous traversons. »