Dans un contexte politique marqué par la montée des autoritarismes et les attaques répétées contre l’indépendance des institutions, les Jeunes Socialistes de Côte-d’Or prennent la parole pour rappeler un principe fondamental de toute démocratie : la séparation des pouvoirs.
Dans un communiqué sans détour, le mouvement réaffirme que seule une stricte indépendance entre le pouvoir exécutif, législatif et judiciaire peut garantir les libertés individuelles, l’égalité devant la loi et, plus largement, la paix sociale. « La justice n’est pas un privilège, elle est un droit fondamental« , martèlent-ils, mettant en garde contre les dérives de certains régimes comme la Hongrie, où cette séparation est aujourd’hui mise à mal.
Une dénonciation de l’hypocrisie politique
Les Jeunes Socialistes pointent également du doigt une tendance inquiétante : celle de personnalités publiques, parfois condamnées par la justice, qui n’hésitent pas à s’attaquer à l’autorité judiciaire dès lors qu’elles sont elles-mêmes concernées. Une attitude qualifiée d’hypocrite et de dangereuse pour la confiance citoyenne envers les institutions. « Cette hypocrisie mine la confiance des citoyens et affaiblit l’autorité judiciaire« , dénoncent-ils, en insistant sur le fait qu’une démocratie ne peut fonctionner sans un socle institutionnel fort et respecté.
L’exemplarité des élus en question
Dans leur déclaration, les Jeunes Socialistes rappellent également la responsabilité particulière qui incombe aux élus : celle de montrer l’exemple. « Les élus portent une responsabilité immense : celle de l’exemplarité« , affirment-ils, soulignant qu’aucune fonction, aussi haute soit-elle, ne doit placer son détenteur au-dessus des lois.
Un engagement républicain réaffirmé
Attachés aux valeurs républicaines, les jeunes militants réitèrent leur engagement pour une France où la justice reste un rempart contre les inégalités. « Nous serons toujours vigilants et mobilisés pour défendre ces idéaux« , conclut le communiqué, dans un appel clair à la défense de l’État de droit et de l’équilibre démocratique.
Communiqué de presse du 31 mars 2025 :
La séparation des pouvoirs, un pilier de notre démocratie
Dans un monde où les dérives autoritaires menacent l’état de droit, la séparation des pouvoirs demeure une condition essentielle à la démocratie et à la justice. Contrairement à des régimes comme celui de la Hongrie, où l’indépendance de la justice et des institutions est remise en cause, nous affirmons avec force que seule une stricte séparation des pouvoirs garantit la liberté et l’égalité de tous les citoyens.
La justice n’est pas un privilège, elle est un droit fondamental qui doit être préservé partout et surtout pour tous. Le maintien de la paix sociale passe par une justice impartiale et indépendante. Il n’y a pas de société juste sans institutions fortes et respectées. Ironie du sort, ce sont souvent ceux qui ont été condamnés par la justice qui demandent une réponse ferme et à la hauteur des enjeux. Pourtant, aujourd’hui, ce sont ces mêmes personnes qui s’attaquent à la justice dès qu’elle les concerne directement. Cette hypocrisie mine la confiance des citoyens et affaiblit l’autorité judiciaire, ce qui est inacceptable dans une démocratie digne de ce nom. Dans cette affaire, jamais notre démocratie ne doit être remise en cause. Elle permet l’égalité dans la justice, l’égalité des libertés et l’égalité dans le respect des règles.
Nous rappelons que les élus portent une responsabilité immense : celle de l’exemplarité.
Nous réaffirmons notre engagement pour une France fidèle à ses principes républicains, où la justice reste un rempart contre les inégalités et un garant de la paix sociale. Nous serons toujours vigilants et mobilisés pour défendre ces idéaux.