Le 31 mars 2025, le député Julien Odoul a publié un communiqué réagissant à la récente décision du tribunal correctionnel de Paris concernant plusieurs membres du Rassemblement National, dont Marine Le Pen.
Dans ce communiqué, Julien Odoul qualifie la décision judiciaire de « coup de tonnerre » et évoque une « exécution politique ». Selon lui, malgré l’absence d’enrichissement personnel ou de corruption reconnue par les juges, la condamnation à une peine d’inéligibilité de Marine Le Pen, assortie de l’exécution provisoire, soulève des interrogations sur l’indépendance et les objectifs de cette décision. Il y voit une tentative d’empêcher la candidate de se présenter à l’élection présidentielle de 2027.
Julien Odoul élargit sa critique en évoquant une série d’événements récents qu’il perçoit comme des atteintes à la démocratie, citant la fermeture d’une chaîne de télévision, la condamnation d’un ancien président de la République, ainsi que l’inéligibilité de la leader de l’opposition.
Concernant sa propre situation, Julien Odoul a été condamné en première instance à huit mois de prison avec sursis et à une peine d’inéligibilité d’un an. Il annonce avoir interjeté appel, rendant la décision non définitive. En vertu de la présomption d’innocence, il affirme poursuivre l’exercice de ses fonctions de député de l’Yonne et de conseiller régional de Bourgogne Franche-Comté.
Communiqué du 31 mars 2025 :
La décision du tribunal correctionnel de Paris est un coup de tonnerre et une exécution politique. Alors que Marine Le Pen et le Rassemblement National sont innocents des faits reprochés, alors que les juges ont reconnu qu’il n’y avait ni enrichissement personnel ni corruption pour aucun des prévenus, la peine d’inéligibilité avec exécution provisoire qui frappe Marine Le Pen ressemble à un coup d’Etat judiciaire et à une volonté manifeste de l’empêcher de remporter l’élection présidentielle de 2027.
Nous assistons aujourd’hui à l’effondrement de la démocratie et à la négation totale de la volonté du peuple français.
Dans quel pays, dans quelle démocratie ferme-t-on une chaîne de télévision ? Dans quel pays, dans quelle démocratie met-on un ancien président de la République en prison avec une peine prononcée supérieure à celles prononcées contre les trafiquants de drogue ? Dans quel pays, dans quelle démocratie, la leader de l’opposition est interdite de se présenter à l’élection présidentielle ?
Condamné en première instance à 8 mois de prison avec sursis et à une peine d’inéligibilité d’un an, Julien Odoul décide d’interjeter appel.
Cette condamnation nettement inférieure aux réquisitions du parquet ne revêt donc aucun caractère définitif et est totalement remise en cause du fait de l’appel. Ainsi, Julien Odoul conserve sa présomption d’innocence et poursuit ses mandats de député de l’Yonne et de conseiller régional de Bourgogne Franche-Comté qui lui ont été confiés par ses électeurs.