Le 1er mai approche à grands pas. Une date symbolique marquée par la Fête du Travail… mais aussi par une tradition bien ancrée : la vente de brins de muguet. Ce jour-là, les trottoirs voient fleurir de nombreux vendeurs improvisés, désireux de gagner quelques euros en profitant de cette coutume populaire. Et d’ailleurs, petit aparté : ce sera aussi l’anniversaire de notre rédacteur en chef, Fabien — joyeux anniversaire en avance !
Mais revenons à nos brins. Si la vente de muguet par des particuliers ou des associations est tolérée le 1er mai, elle n’est pas totalement libre pour autant. L’Interprofession française de l’horticulture, de la fleuristerie et du paysage tient à rappeler que certaines règles encadrent cette pratique.
Voici ce qu’il faut savoir avant de s’installer :
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Seul le muguet sauvage est autorisé à la vente. Il doit être cueilli en forêt, et proposé en petites quantités uniquement.
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Pas de fantaisie : le muguet doit être vendu en brins simples, sans ajout d’autres fleurs ni d’emballage sophistiqué. Cela permet de ne pas concurrencer directement les fleuristes professionnels.
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Respect de l’espace des pros : il est interdit de s’installer à proximité immédiate d’un fleuriste.
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Pas de matériel d’exposition : pas de tables, tréteaux ou chaises pour monter un stand improvisé. Seuls les professionnels peuvent installer un étalage devant leur boutique.
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Enfin, la circulation doit rester fluide : ni les piétons, ni les véhicules ne doivent être gênés.
En résumé, la vente de muguet le 1er mai est un joli clin d’œil à la tradition, mais elle ne doit pas se faire au détriment des règles en vigueur — ni des professionnels du secteur. Alors si vous souhaitez tenter l’expérience cette année, faites-le dans les règles… et avec le sourire !
À l’occasion du 1er mai, VALHOR (l’interprofession française de l’horticulture, de la fleuristerie et du paysage) et FranceAgriMer dévoilent leur étude annuelle réalisée par KANTAR sur la consommation de muguet en France.
Cette étude nous révèle qu’en 2024 :
- 1,3 million de foyers français ont acheté du muguet,
- pour un montant total de 19,4 millions d’euros, (en léger retrait par rapport à 2023 avec 19,6 M€).
- Le prix moyen payé est de 7,40 €, (contre 7,80 € l’an dernier).
- La grande distribution égale les fleuristes (29% chacun) comme canal d’achat principal, confirmant une évolution des comportements d’achat.
- Les ventes dans la rue poursuivent leur recul à 7% (vs. 12% en 2023) quand les jardineries quant à elles représentent 20% des achats
- 80% des brins achetés sont destinés à être offerts.
Damien. B
